En ce temps-là, la médecine était une passion française. Son exercice relevait du sacerdoce. Et exigeait tous les sacrifices, y compris pour ses grands maîtres de céder leur fille au meilleur interne de la génération suivante. Pratiqué comme un des beaux-arts, le diagnostic à mains nues se donnait en spectacle. Et en absence de sciences, ces mandarins étaient encore nourris au lait des humanités. C’est cette histoire ancienne que nous raconte Jérôme Garcin. Ses grands témoins sont tous ses aïeux en ligne directe, depuis l’épopée napoléonienne jusqu’à la Ve République. Pour autant, ce récit familial superbement écrit loin d’être réservé à un usage privé devrait tomber dans le domaine public. Car au-delà de l’exercice d’admiration, il réactive la mémoire collective de tous ces médecins en deuil d’une certaine idée de la clinique et du lien avec les patients. À inscrire d’urgence au programme du concours de la Paces.
Encadré livre Garcin
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Publié le 26/02/2018
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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