Mise en place d'un numéro vert pour les utilisateurs des produits Stallergenes

Début décembre le laboratoire Stallergenes Greer SAS, qui délivre des produits destinés à la désensibilisation contre l'allergie, a suspendu temporairement son activité ""suite à des erreurs de délivrance des produits (...) après la mise en place d’un nouveau système informatique".

Après cette suspension, l'ANSM a décidé de mettre en place un numéro vert pour rassurer les patients. "Nous avons constaté une inquiétude grandissante. Nous souhaitions donc répondre aux questions des patients", a expliqué mardi une porte-parole de l'ANSM. Le numéro vert 0.800.130.000 est "activé depuis hier", a-t-elle précisé.

Les produits concernés sont les spécialités pharmaceutiques Oralair®, Alyostal® Venin, Alyostal® Prick et Diluant physiologique phénolé et les produits de diagnostic (TPN, TPC, IDR et Alyostal® Prick (allergènes)). Un rappel des produits d’immunothérapie allergénique - Staloral®, Alustal®, Phostal®, allergènes préparés spécialement pour un seul individu (APSI)-, délivrés en France depuis le 13 août est en cours. "Par mesure de précaution, ces traitements doivent être interrompus. Le laboratoire Stallergenes a proposé aux patients concernés de leur retourner les produits reçus", ajoute l'ANSM, qui précise travailler avec les allergologues et les associations de patients pour apporter toute l'information utile aux patients concernés. 

L'ANSM n'était pas en mesure de préciser quand la production et la distribution des produits du laboratoire reprendraient. "Stallergenes doit apporter des éléments prouvant sa mise en conformité", a expliqué la porte-parole.

"Dans l’attente de la reprise des activités de production et de distribution du laboratoire Stallergenes, il est fortement recommandé aux professionnels de santé de ne pas initier de nouveaux traitements de désensibilisation chez les patients allergiques aux venins d’hyménoptères, guêpes et abeilles, et de réserver les produits disponibles uniquement pour les traitements d’entretien, ceci afin de prévenir un risque de rupture d’approvisionnement", ajoute l'ANSM.