Le Syndicat des médecins d'Aix et région (Smaer) et les infirmiers libéraux d'Infin'idels ont intenté une procédure en référé-liberté devant la plus haute juridiction administrative, le Conseil d'Etat. Cette requête sera examinée jeudi 26 mars. C'est la deuxième saisine de ce type après celle des internes et jeunes médecins qui réclamaient la semaine dernière un "confinement total". Cf. notre entretien paru le 23 mars avec un des représentants des internes.
Que réclament-ils ? Ils dénoncent une "atteinte manifestement illégale portée par le gouvernement au(x) droit(s) à la vie, à l'intégrité physique, à la santé (...) à la liberté d'exercice de la profession de médecin, à la liberté d'entreprendre (et) au principe de précaution". Ils souhaitent " la réquisition exhaustive des masques de protection respiratoire FFP2 et FFP3, y compris les "réserves des particuliers et entreprises", afin de fournir ces équipement "aux médecins et professionnels de santé seuls".
Ils exigent également que l'Etat distribue "des masques chirurgicaux aux malades et à la population générale en circulation afin d'éviter une contamination de masse", ainsi que des "moyens de dépistage massif", assortis de "consignes de dépister la population en vue de prendre des mesures de protections ciblées". Ils souhaitent enfin que les médecins et hôpitaux soient autorisés "à prescrire et administrer aux patients à risque le traitement expérimental associant l'hydroxychloroquine (antipaludéen) et l'azithromycine (antibiotique) en respectant (ses) précautions d'emploi".
Pollution de l’air : des modifications épigénétiques du placenta différentes selon le sexe du fœtus
Alzheimer : être homozygote APOE4, forme génétique de la maladie ou facteur de risque fort ?
Grève des cliniques, l’hôpital public débordé en juin ? Les syndicats de PH entre inquiétude et fatalisme
Risque cardiovasculaire : quand la colère échauffe le cœur