Il y aura bien 400 suppressions de postes au sein de la branche Recherche & Développement de Sanofi a confirmé Olivier Bogillot, le président France de Sanofi. Le laboratoire français avait annoncé, l'an dernier, la suppression de 1 700 emplois en Europe, dont un millier en France, correspondant à la stratégie mise en place par le nouveau patron du groupe, Paul Hudson.
« On ne peut pas commenter précisément les chiffres ni dire où se situent les départs, car on doit donner ces informations en priorité aux instances représentant le personnel, a souligné Olivier Bogillot. Mais nous avons toujours indiqué que c'est un plan de départs volontaires », a-t-il ajouté. L'entrée dans les négociations est attendue à la fin janvier, pour de premiers départs en deuxième partie de 2021.
Arrêt de la recherche dans le diabète et le cardiovasculaire
Sanofi avait indiqué, fin 2019, vouloir rationaliser ses dépenses, avec un objectif de deux milliards d'euros d'économies d'ici à 2022, notamment en arrêtant la recherche dans le diabète, l'un de ses cœurs de métier traditionnel, ainsi que dans le cardiovasculaire. Le groupe pharmaceutique, qui travaille au développement de deux vaccins anti-Covid, ne sera pas en mesure d'en proposer un avant fin 2021.
Afin de protester contre les restructurations et la politique salariale du groupe, plusieurs syndicats de Sanofi avaient appelé les salariés à faire grève, hier, dans une vingtaine de sites en France dont celui de Marcy-l'Etoile, près de Lyon, l'un des plus importants sites de R&D du groupe.
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