Les mauvaises langues diront peut-être que ces deux-là n’ont jamais autant aimé l’industrie pharmaceutique que depuis qu’ils ont quitté Ségur... Mais personne ne peut contester que l'échec de la candidature de Lille pour recevoir l’Agence européenne du médicament est un coup dur pour les deux anciens ministres de la Santé, qui avaient fait l’union sacrée autour de ce projet. Et, pour Xavier Bertrand comme pour Martine Aubry, la rancœur est à la mesure de la déception ressentie. Le président de la région Hauts-de-France et la maire de Lille ont en effet eu des mots très durs à l’égard du président de la République, accusé de ne pas les avoir assez soutenus.
On ne saura jamais au juste, ce qu’il en a été de l’attitude de la France dans cette affaire. Pour départager les villes concurrentes à l’accueil de l’EMA, le processus de désignation était en effet particulièrement complexe. Et rien n’a filtré des marchandages entre les 27 de l’UE. Paris ayant dans le même temps obtenu la très convoitée Autorité bancaire européenne, on ne peut évidemment pas exclure que nos représentants aient lâché la capitale des Flandres pour mieux défendre les intérêts de la ville lumière. Vaines conjectures… Car dans cette affaire, autant ne pas se mentir : contrairement à ce qui a pu se dire, Lille n’était sans doute pas un si bon dossier, et semble-t-il pas la destination préférée, des experts londoniens. Clairement, ces mois derniers, Amsterdam, le vainqueur, et Milan, son malheureux finaliste, sortaient du lot. A preuve : face à ces poids lourds, Lille n’aura donc obtenu que trois petits points au premier tour, correspondant sans doute aux seuls votes des Français…
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