Les orientations prioritaires du développement professionnel continu (DPC) 2023-2025 pour les professionnels de santé ont été publiées ce vendredi dans un arrêté au « Journal officiel ». La liste détaille d'une part les orientations qui s'inscrivent dans le cadre de la politique nationale de santé (arrêtées par l'État) et d'autre part celles définies par les différentes professions et spécialités, au sein des conseils nationaux professionnels (CNP).
Le texte regroupe ainsi « toutes les orientations de politique nationale et une partie des orientations par profession ou spécialité, soit d’ores et déjà plus de 200 orientations », souligne l'Agence nationale du DPC, qui rappelle qu'elles « encadrent l’offre de DPC pour les trois années à venir ».
Nouveautés
Trois axes principaux ont été retenus dans le cadre de la politique nationale de santé : l'amélioration de la prévention, du repérage et des prises en charge ; l'amélioration de l'organisation, de la pertinence et de la qualité des soins ; et le renforcement de la réflexion et des principes éthiques en santé.
Pour ce cru, l'agence du DPC, gestionnaire, met en avant quelques « nouveautés ». Alors qu'auparavant, les orientations de politique nationale s’adressaient à toutes les professions de santé « pour favoriser l’interprofessionnalité et la coordination des soins », certaines d’entre elles (orientations 16 à 37) sont « spécifiquement ciblées sur certaines professions, pivots de la prise en charge du patient » (déploiement de l'activité physique adaptée ; repérage et prise en charge des troubles nutritionnels ;
santé sexuelle ; appréhension des enjeux liés à la santé environnementale; bon usage des médicaments ; amélioration de la pertinence des actes chirurgicaux ; formation à la maîtrise de stage universitaire des médecins, etc.).
Autre évolution, certains CNP ont identifié des orientations conjointes portant sur des « enjeux de coordination des soins ». Enfin différentes spécialités médicales ont conçu « deux orientations aux objectifs communs », relatives à l’appropriation des recommandations de bonnes pratiques et aux innovations. « Cette liste a vocation à évoluer chaque année en fonction de l’actualité et des publications scientifiques », indique l'ANDPC.
Un second arrêté est prévu d’ici la fin de l’année, qui pourra intégrer des tendances identifiées par la Cnam, en soutien du dialogue conventionnel.
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