« Les principaux facteurs de risque de l'HTA sont modifiables, indique le Dr Valérie Olié, épidémiologiste à Santé publique France. L'HTA est donc accessible à la prévention. » Surpoids, obésité, manque d'activité physique, consommation excessive de sel et d'alcool, diabète, sont les facteurs à cibler. « Le fait d'encourager, dès le plus jeune âge, l'adoption de comportements favorables à la santé pourrait permettre de réduire la prévalence de cette pathologie », estime l'épidémiologiste.
Une hygiène de vie saine et le contrôle de facteurs de risque permettraient à eux seuls de diminuer la mortalité totale et cardiovasculaire, comme la preuve en est donnée dans une deuxième étude du « BEH » à partir du projet Monica. L'impact de l'adhésion aux recommandations de la Société européenne de cardiologie de 2016 a été mesuré chez 1 311 sujets sains âgés de 35 à 64 ans à l'aide d'un score d'adhésion. Ce dernier prenait en compte le tabac, la consommation d'alcool, l'activité physique, l'indice de masse corporelle, la pression artérielle, le LDL cholestérol, le HDL cholestérol, la glycémie à jeun et la nutrition. Pour les plus observants (4e quartile d'adhésion), le risque relatif ajusté était divisé par 3 pour la mortalité cardio-vasculaire et par 2 pour la mortalité totale.
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