Santé par le virtuel

Publié le 22/09/2011
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› Vos malades ont lu

VOTRE BEAUTÉ

Octobre

SIMULER des événements comme l’écroulement d’une tour pour soigner le stress post-traumatique, ou un entretien d’embauche, une prise de parole en public, des mouvements de foules pour soigner des phobiques, la réalité virtuelle permet une approche « souvent plus efficace que les thérapies cognitives et comportementales traditionnelles », assure « Votre Beauté ». Le mensuel a suivi une patiente phobique à l’hôpital de la PItié-Salpêtrière (Paris). « La cyberthérapie est un outil de choix pour traiter ces pathologies car elle permet d’immerger les patients dans des environnements virtuels », explique le Pr Roland Jouvent. La cyberthérapie serait, en cas de phobie, efficace dans 92 % des cas. Une dizaine de séances suffirait. Mais les phobies ne sont pas les seules pathologies à pouvoir bénéficier de la technique. Autisme, troubles alimentaires, addictions mais aussi rééducation cognitive des victimes d’un AVC ou d’un traumatisme crânien, des équipes de par le monde tentent d’étudier les effets de la réalité virtuelle. « D’ici à dix à vingt ans, la généralisation du virtuel deviendra probablement une réalité », prédit la revue, qui y voit « une aubaine à l’heure où le nombre de professionnels de santé se réduit à peau de chagrin ».

FAMILI

Octobre

Bébés : la carte de la prévention

ANGINES, rhumes, otites..., l’hiver n’est plus très loin. « Famili » conseille aux parents de jouer la carte de la prévention grâce à quelques gestes simples : se laver les mains, parents et enfants (leur apprendre), porter un masque, apprendre à se moucher. Le mensuel explique aussi pourquoi le sommeil ne doit pas négliger (« Grâce à la sécrétion d’hormones comme la dopamine ou la prolactine, nos défenses immunitaires se renforcent », affirme-il), prodigue ses conseils alimentaires (« Dès l’automne mettre du miel dans les yaourts »), en homéopathie (une cure d’Influenzinum 9 CH : avec une dose par semaine pendant un mois, et, au premier éternuement ou petite fièvre, une dose d’Oscillococcinum, à renouveler 2 ou 3 fois, à six heures d’intervalle). Les huiles essentielles sont à manier avec précaution, car « elles peuvent se révéler toxiques » mais s’il n’y en avait qu’une seule à retenir, « ce serait Eucalyptus radiata », antivirale et antibactérienne. Enfin, le petit plus de « Famili » : « Encore assez peu connu, l’extrait de pépin de pamplemousse à un très bel avenir », assure-t-il. À faible dose et en cure de trois semaines, l’extrait de pépin (diluer dans un peu d’eau) renforce les défenses immunitaires.

MARIE-CLAIRE

Octobre

Mal de mères

« NAÎT-ON mère ou le devient-on ? » Le mensuel « Marie-Claire » met en débat l’instinct maternel à l’heure, nous dit-il, « de la maternité triomphante, de l’allaitement militant et de l’écologie radieuse ». Selon la psychanalyste Sophie Marinopulos, « le mythe de l’instinct maternel est en train de faire des ravages », tandis que la sociologie Sylvie Cadolle rappelle que la sacralisation de la maternité est une invention récente. « À la fin du XIXe siècle, 95 % des petits Parisiens étaient placés en nourrice, loin de leur mère, et personne ne se souciait de l’instinct maternel », souligne-t-elle. Le magazine est allé à la rencontre des mères en difficultés à l’unité mère-bébé de la Pomme, une des quinze structures d’accueil de ce type qui ont vu le jour à la fin des années 1970. Les femmes, hospitalisées avec leur bébé, sont suivies quotidiennement par des thérapeutes et accompagnées par des spécialistes de la petite enfance dans les soins aux bébés. Elles ont le choix entre faire, laisser faire ou se faire aider, jusqu’au jour où elles n’ont plus besoin de relais et auront retrouvé l’envie d’être mères. « Les femmes hospitalisées ici ne sont ni folles ni en prison », assure la psychiatre Rafaèle Cammas. Et pas de profil type, même si être jeune et accoucher de son premier enfant sont des facteurs aggravants.

60 MILLIONS DE CONSOMMATEURS

Octobre-novembre

Guide pratique des risques alimentaires

PESTICIDES, bisphénol A, OGM, salmonelles, « 60 millions de consommateurs » dans un hors-série daté d’octobre-novembre fait le point sur tous les risques liés à l’alimentation, « sans dramatiser ». Pour chacun d’eux, un guide pratique répond aux questions que peuvent se poser ses lecteurs : dans quels produits les trouve-t-on ? Sont-ils vraiment dangereux ? Quelle est la réglementation ? Quelle est la solution ? « Pour échapper aux pesticides, mieux vaut opter pour le bio », assure « 60 millions de consommateurs ». En revanche, si la consommation de légumes peut exposer aux nitrates, pas question d’en diminuer la consommation. « Aucune étude ne montre d’effets nocifs liés à la consommation de légumes contenant des nitrates ». Pour éviter le bisphénol, la revue conseille « de limiter l’utilisation de conserves ». « Manger sain », le titre du « Hors-série », invite à aller plus loin que la peur du risque, à faire le choix d’une alimentation équilibré et d’aliments les plus favorables à la santé, grâce aux conseils du Dr Laurent Chevallier.

 Dr LYDIA ARCHIMÈDE

Source : Le Quotidien du Médecin: 9009