Lors du congrès de l’AHA, K Fitzgerald, au nom des laboratoires Alnylam et The Medicine Company a présenté les premières données cliniques d’une nouvelle molécule originale, l’ALN-PCSsc. Il s’agit d’un anti-PCSK9, utilisable en injection sous-cutanée, ayant la particularité d’agir au niveau intracellulaire pour inhiber la synthèse des PCSK9 (proprotein convertase subtilysine/kexine 9). La PCSK9 est une convertase qui favorise la dégradation du récepteur au LDL dans les hépatocytes et augmente le niveau plasmatique de cholestérol des LDL. Le mode d’action de l’ALN-PCSsc laissant espérer une durée d’action prolongée, c’est cette hypothèse qui a été évaluée dans un essai thérapeutique, contrôlé contre placebo contre plusieurs doses et modalités de traitement de la molécule chez 42 patients dont 12 recevaient une statine.
Le critère principal était la tolérance qui est apparue excellente avec seulement quelques effets indésirables mineurs chez plus de 10 % des patients (toux, céphalées…).
Les critères évaluant l’action de la molécule ont montré qu’elle permet d’inhiber la production de PCSK9 de plus de 80 % en moyenne et que cet effet persiste plus de 6 mois avec, en parallèle, une réduction du LDL plasmatique de l’ordre de 60 % en moyenne persistant elle aussi pendant plus de 6 mois.
La molécule va maintenant être évaluée dans des essais cliniques de plus grande ampleur avec une utilisation en deux injections par an.
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