L’infection par papillomavirus humains (HPV) survient très tôt après le début de la vie sexuelle, 80 % des personnes sexuellement actives sont un jour en contact avec le virus. La plupart d’entre elles vont l’éliminer rapidement, 91 % disparaissant dans les deux ans.
Environ 150 types d’HPV peuvent infecter l’épithélium du col de l’utérus mais 20 % - dits HPV « à haut risque » - sont responsables de la quasi-totalité (plus de 95 %) des cancers du col utérin et deux d’entre eux, le HPV-16 et le HPV-18, d’environ 70 % de ces cancers.
La persistance de l’infection par des HPV à haut risque oncogène peut entraîner la formation de lésions précancéreuses dans un délai d’environ 5 ans, ces lésions peuvent régresser ou progresser vers un cancer dans un délai de 5 à 20 ans (2).
→ Des co-facteurs existent : déficit immunitaire, tabagisme, maladie sexuellement transmissible, parités multiples, utilisation prolongée de contraceptifs oraux. L’âge au premier rapport et le nombre de partenaires ne sont pas considérées comme des cofacteurs de carcinogenèse mais plutôt comme facteurs de risque d’infection par le HPV.
Si l’infection par un HPV- HR est une condition nécessaire au développement d’une lésion précancéreuse, elle n’est pas suffisante, seules 5 % des femmes infectées par HPV 16 (à l’origine de plus de 50 % des cancers cervicaux) développeront un cancer du col utérin.
L’issue de l’infection (de la latence au cancer) dépend de facteurs viraux (variation du potentiel cancérogène) et de facteurs (encore mal compris) liés à l’hôte.
Environ 150 types d’HPV peuvent infecter l’épithélium du col de l’utérus mais 20 % - dits HPV « à haut risque » - sont responsables de la quasi-totalité (plus de 95 %) des cancers du col utérin et deux d’entre eux, le HPV-16 et le HPV-18, d’environ 70 % de ces cancers.
La persistance de l’infection par des HPV à haut risque oncogène peut entraîner la formation de lésions précancéreuses dans un délai d’environ 5 ans, ces lésions peuvent régresser ou progresser vers un cancer dans un délai de 5 à 20 ans (2).
→ Des co-facteurs existent : déficit immunitaire, tabagisme, maladie sexuellement transmissible, parités multiples, utilisation prolongée de contraceptifs oraux. L’âge au premier rapport et le nombre de partenaires ne sont pas considérées comme des cofacteurs de carcinogenèse mais plutôt comme facteurs de risque d’infection par le HPV.
Si l’infection par un HPV- HR est une condition nécessaire au développement d’une lésion précancéreuse, elle n’est pas suffisante, seules 5 % des femmes infectées par HPV 16 (à l’origine de plus de 50 % des cancers cervicaux) développeront un cancer du col utérin.
L’issue de l’infection (de la latence au cancer) dépend de facteurs viraux (variation du potentiel cancérogène) et de facteurs (encore mal compris) liés à l’hôte.
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