Bourgogne

Publié le 18/02/2019
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Les déserts médicaux – Redonner du pouvoir aux soignants – Les études médicales - Urgences

Redonner du pouvoir aux soignants dans les structures hospitalières.

Audit des services d’urgence et leur recours.
Création d’un réseau de structure multidisciplinaire avec salariat des médecins + intéressement à l’activité et prise en charge administrative (Secrétariat, etc) dans les zones sous dotées.
Raccourcir les études médicales en diminuant la part de sciences fondamentales éloignées de la pratique clinique et en évitant les années universitaire d’octobre à mai.

Dr Bardet, Urologue, Homme, 30 ans
 

Lutter contre les déserts médicaux en favorisant l'exercice temporaire défiscalisé (IR) et ou désocialisé (CSG) dans des maisons médicales pluri-professionnelles (généralistes + Spé + IDE etc ...) à la charge des communes ouvertes en cabinets secondaires et aux retraités.

Dr Boursaly, Médecin vasculaire, Homme, 56 ans
 

Les déserts médicaux – La santé sur-administrée

Rétablir la spécialité de la chirurgie générale utile et nécessaire pour les structures petites et moyennes des départements ruraux.
Associer des praticiens de terrain aux réformes et décisions ; les "mandarins" des grands CHU, conseillers ministériels n'ont aucune expérience de la France profonde !
Arrêter la centralisation sur les grands centres.
On peut regretter le temps où existaient les CES qui permettaient la formation satisfaisante de certains spécialistes de terrain, prêts à s'installer un peu partout en France et notamment en dehors des métropoles : ophtalmologues, gynécologues, ORL, pédiatres, etc.

Chirurgien, Homme, 73 ans

 
La rémunération – Les déserts médicaux – La santé sur-administrée – Responsabiliser les patients – Retraite – Urgences – Transports sanitaires

1. Zéro jour de carence maladie pour les libéraux en cas d'acte chirurgical subi, même en chirurgie ambulatoire, et 8 jours de carence pour maladie (au lieu de 90)
2. Retraite à 65 ans au lieu de 67.
3. Forfait de 10 euros non remboursés pour les petits soins de ville courants, pour la responsabilisation des patients, y compris les consultations aux urgences des hôpitaux. Mais soins hospitaliers et chirurgicaux entièrement pris en charge par l'assurance maladie pour tous.
4. Arrêt du parcours de soins et accès direct au spécialiste autorisé, notamment dans les déserts, pour éviter d'encombrer les Généralistes avec de la paperasse inutile et aussi parce que les patients n'ont plus de médecin traitant (il est parti en retraite non remplacé ou parti tout court) car baisse des effectifs de généralistes d'au moins 50% en Bourgogne.
5. Réformer l'ALD :
a. ALD et Tiers payant par carte vitale obligatoire pour les patients en EHPAD, en curatelle ou tutelle UDAF, en SSR, en hospitalisation moyen séjour qui consultent en cabinet de ville pour un acte spécialisé (échodoppler par exemple) : actuellement, il faut faire un courrier avec note d'honoraires, surveiller le paiement, pointer en comptabilité et faire des relances aux maisons de retraite qui perdent les notes d'honoraires et ne paient pas  : courriers multiples de relance si impayé au bout de 3 à 6 mois, c'est insupportable et chronophage.
b. Faire figurer dans la carte vitale le motif de l'ALD, afin que le médecin de second recours puisse déterminer si les soins sont en rapport avec l'ALD, s’il peut ou non prescrire le transport sanitaire, car les patients n'ont pas leur protocole de soins et ne savent d'ailleurs pas ce que c'est.
6 . Réformer la prescription des transports sanitaires en VSL : pour les patients en ALD, la Caisse leur accorde un droit au transport ou pas de droit au transport, pour une durée déterminée (en fonction de leur pathologie et de leur état de santé) accordée par le médecin Conseil : cela évite aux patients de réclamer aux médecins des bons de transport auxquels ils n'ont pas droit, faisant perdre du temps médical aux médecins soignants.

Médecin vasculaire, Femme, 57 ans
 

Visite à domicile payée correctement et stationnement gratuit pour les médecins qui en font. (Sinon stop visites !)

Médecin généraliste, Femme, 56 ans
 
 
La rémunération - La Sante sur-administrée

– Evaluation complète du mille-feuille institutionnel de son coût et des anomalies de fonctionnement. En tirer les conséquences et simplifier en gardant la proximité.
– Evaluation complète de toutes les commissions au niveau national régional départemental, de leur coût avec suppression de celles inutiles et redondantes.
– Suppression de tous les avantages des anciens présidents de la république et anciens premiers ministres au bout de 1 an de cessation des fonctions.
– Reconnaissance du vote blanc et à cette condition vote obligatoire.
– Référendum obligatoire dans les communes, département et régions pour les sujets importants.
– Renforcer les moyens des hôpitaux publics avec obligation de se réorganiser.
– Maillage du territoire pour garder les hôpitaux de proximité.
– Développer les maisons de naissance avec conditions de sécurité.
– Mixage salariat et exercice libéral en médecine de ville avec rôle du conseil départemental, maillage par les maisons de santé pluridisciplinaire.

Pneumologue, Homme, 69 ans
 

Les études médicales

Vers où va notre métier en libéral ?
Quel avenir du secteur hospitalier des petits hôpitaux si ce n'est de subir le diktat de directeurs qui ne voit que des lignes budgétaires à faire maigrir (quand ce n'est pas pour de raisons politiques) ?
Je pense qu'il faudrait adapter tous les 10 ans l'offre des hôpitaux de proximité à la demande locorégionale pour "soulager" les hôpitaux référents et en réintroduisant les médecins aux vraies décisions concernant la gestion de l'avenir de ces petites structures (et non pas des comptables comme en ce moment). Par ailleurs, il faut fixer par région le nombres d’étudiants entrants dans les études en fonction du nombre de médecins partant à la retraite et en les impliquant encore plus au monde libéral, n'en déplaise aux patrons de CHU. Car sans les "petites" mains la prévention s'effondrera et l'on reverra de nouveau des patients dans des situations catastrophiques ce qui coutera encore plus cher. Enfin quel avenir de notre retraite après 35 ans de dur labeur ?

Dr Didier Dejean, Cardiologue, Homme, 61 ans





Source : lequotidiendumedecin.fr