Si Marine Le Pen n'a pas encore publié son programme officiel, le FN et son collectif « Usagers de la santé » ont ouvert de nombreuses pistes sur la santé, qui mêlent interventionnisme étatique et refus de l'austérité budgétaire. Le programme de François Fillon est jugé « catastrophique » car il « privatise la santé », en confiant une large part des risques aux mutuelles.
Côté financement, le FN cible l'Aide médicale d'État (AME), qui coûte « plus d'un milliard d'euros par an aux contribuables ». Il propose de la remplacer par une aide applicable en cas d'urgence vitale ou s'il y a un risque pour la santé publique. Il appelle à créer un cinquième risque consacré à la dépendance.
La suppression de postes de fonctionnaires dans les établissements est écartée, le personnel hospitalier étant « déjà sous haute pression et en sous-effectifs ». D'une manière générale, le FN récuse cette voie « d'austérité imposée par l'Union européenne ». Son collectif des « Usagers de la santé » propose au contraire de réévaluer le budget des hôpitaux et d'augmenter le salaire des soignants.
Il se dit en faveur du relèvement du numerus clausus, même s’il estime que la hausse opérée par Marisol Touraine est « risible et tardive ». Le FN a également proposé des mesures anti-déserts médicaux, comme dans la région francilienne : indemnisation des déplacements pour les médecins volontaires, allégement des taxes, valorisation de la téléconsultation, train ou bus santé ambulatoire, permanences médicales dans les gares...
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