Le Québec, un nouvel Eldorado pour les médecins français ? Pas sûr. Les conditions d’exercice sont en effet très différentes entre les deux pays. Les praticiens qui arrivent au Québec disposent d’un permis restrictif d’une durée de cinq ans pendant lesquels ils demeurent liés à leur lieu d’exercice. Après cette période seulement, ils disposent d’un permis régulier. « Au Québec, les médecins ne peuvent pas s’installer où ils veulent, témoigne un médecin français, qui travaille depuis 20 ans au Québec. Ils ne peuvent pas changer d’hôpital ou ouvrir un cabinet privé au coin de la rue. La mobilité est restreinte pour qu’ils répondent aux besoins de santé dans certaines zones ». Ce médecin, récemment sanctionné par le Collège des médecins après une dénonciation, tient à conserver l’anonymat. Il a contacté « le Quotidien » peu après la visite de Nicolas Sarkozy à Québec pour « mettre en garde » ses confrères français qui souhaiteraient tenter l’aventure. « Attention aux médecins français qui seraient intéressés, dit-il : le choc culturel est énorme ». Ce praticien, qui envisage son retour en France, redoute par ailleurs que des médecins québécois utilisent la France comme cheval de Troie pour aller exercer en Europe. Une crainte qui n’a pas lieu d’être, selon l’Ordre.
Gare au choc culturel
Publié le 02/04/2009
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Le Quotidien du Mdecin
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
« Pour la coupe du monde, un ami a proposé quatre fois le prix » : le petit business de la revente de gardes
Temps de travail des internes : le gouvernement rappelle à l’ordre les CHU
Les doyens veulent créer un « service médical à la Nation » pour les jeunes médecins, les juniors tiquent
Banderole sexiste à l'université de Tours : ouverture d'une enquête pénale