Deux amendements du projet de loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) proposent de faire évoluer la réglementation de l’ostéopathie. Le premier envisage le renforcement du contrôle de l’État aux établissements de formation en ostéopathie et en chiropraxie en autorisant leur audit et leur évaluation par l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS). À ce jour, 40 établissements ont été agréés par le ministère de la Santé. Si la disposition est adoptée, les audits pourraient démarrer dès 2009. Un deuxième amendement préconise d’augmenter le volume d’heures de formation qui passerait de 2 660 heures à 3 520 heures pour répondre aux recommandations de plusieurs études. Il est proposé de fixer un seuil minimal qui ne serait pas inférieur à 4 ans d’études. Mais l’adoption de cette mesure semble plus hypothétique. Pascal Javerliat, président du Registre des ostéopathes de France (ROF), se réjouit de la volonté du gouvernement de mieux encadrer l’enseignement de l’ostéopathie. « Nous avons des inquiétudes quant au respect du cahier des charges par certaines de ces écoles », commente-t-il. Le ROF estime que trop d’écoles ont été agréées, que certaines formations sont incomplètes et il déplore que des praticiens cumulent plusieurs spécialités. Il vient d’ailleurs de lancer une campagne de communication dont le parrain est l’acteur Jean Rochefort intitulée : « L’ostéopathie est une spécialité. Restons entre deux bonnes mains ! »
Ostéopathie
La réglementation pourrait évoluer
Publié le 02/03/2009
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CH.G.
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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