La 6 e enquête bisannuelle sur la santé des élèves de l’enseignement supérieur, réalisée par l’Union nationale des mutuelles étudiantes régionales (USEM)*, fait apparaître qu’à partir de 21 ans, le mal être touche plus souvent les femmes et ceux qui suivent des filières littéraires et sciences humaines. En « lettres et langues », 93,1 % déclarent être en « bonne santé », et 95 % en « sciences et ingénieurs ». Les premiers sont également 18,5 % à avoir une « vision négative de l’avenir », contre 6,2 % chez les carabins et les paramédicaux.
Certes, rien de bien grave ne caractérise le monde universitaire, fort de 2 millions de garçons et filles, puisque 95 % vivent « en état de bien-être ». Pour autant, trop d’étudiants renoncent à des consultations médicales - 80 % sont allés chez le médecin au cours du dernier semestre, contre 93,1 % en 2007 - pour des raisons financières. À cet égard, 16,3 % n’ont pas souscrit une complémentaire santé pour seulement 8 % dans le même cas en population générale.
L’alcool reste la substance psychoactive la plus répandue : 45,6 % en consomment de deux à quatre fois par mois au moins. Pour le tabac, dont la consommation enregistre une baisse (24,5 %, contre 29 % en 2007), ce sont les étudiants les plus âgés qui fument le plus. Enfin, un sur trois évoque des problèmes de stress, un peu plus d’un sur cinq de sommeil et 8,5 % ont eu des idées suicidaires au cours l’année.
* 12 000 étudiants y ont répondu par questionnaire ; un sur deux est client de l’une des 7 mutuelles de l’USEM.
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