on stress », se lamentent régulièrement des étudiants dont la performance aux ECN ne correspond pas aux scores lors des examens blancs. En charge de la commission examens, le Pr Patrick François a bien identifié ce paramètre accidentogène, hors-programme des études, et il lance cette année un plan gestion du stress.
« Sur une période de deux mois précédant les ECN, nous allons proposer aux étudiants un coaching multifacettes avec des séances de sophrologie et d’acupuncture ; un coach sportif interviendra aussi. Ce stage anti-stress qui est une première en faculté de médecine vise à ce que les étudiants n’arrivent pas en état d’épuisement nerveux le jour de l’épreuve et gardent toutes leurs chances. »
Désamorcer les inquiétudes
La transition numérique, avec le passage à l’iECN, effectif cette année, forcément anxiogène, a fait aussi l’objet d’une préparation attentive, pour désamorcer les inquiétudes. Depuis deux ans, les examens blancs des 4e et 5e années se passent sur tablettes, à partir de la plateforme SIDES (système informatique distribué d’évaluation en santé) ; les PU-PH et MCU-PH ont été mis à contribution pour créer une base de données et publier des dossiers de cas cliniques progressifs (DP) et des questions isolées (QI), qui permettent d’évaluer et d’améliorer la performance des questions posées. « Un enseignement spécifique de préparation à l’épreuve est organisé par tous les professeurs, un carnet de stage numérique destiné aux externes et à leurs encadrants a été créé, précise le Pr Denis Angoulvant, assesseur à la pédagogie. L’objectif est de réduire le sentiment d’incertitude pour que chaque étudiant de notre faculté puisse à la fin du deuxième cycle choisir la ville et la spécialité qu’il désire et ne pas s’exposer à un choix par défaut, en raison d’un classement défavorable. »
Dès la PACES, l’accent est mis sur l’accompagnement anti-stress. Le tutorat santé de Tours, distingué par l’agrément OR de l’ANEMF et de l’ANEPF, est classé parmi les cinq meilleurs de France. « Les 126 tuteurs prennent sous leur aile les PACES qui vivent une année compliquée, explique Kairan Pinceaux, le vice-président du tutorat.
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