Un homme de 32 ans a été mis en examen pour homicide volontaire par personne étant partenaire de la victime et placé en détention le 3 octobre après le meurtre d'une interne en médecine générale à Saint-Ouen, a-t-on appris auprès du parquet de Bobigny.
L'auteur présumé, en situation irrégulière, est né au Soudan. Il a été interpellé le 1er octobre à Paris, selon une source proche de l'enquête.
La victime, une jeune femme de 27 ans, poursuivait un diplôme d'études spécialisées en médecine générale. Selon l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), elle réalisait son 4e semestre d'internat dans un stage de pédiatrie à l'hôpital Jean-Verdier à Bondy (Seine-Saint-Denis).
Elle avait été retrouvée par les secours le 16 septembre, peu après 16H, dans son logement dont la porte était entre-ouverte. Son corps présentait « des plaies, infligées à l'arme blanche ». Selon le rapport d'autopsie, la victime aurait reçu 14 coups de couteau.
La faculté de Paris-Diderot dans laquelle elle était inscrite et l'AP-HP ont immédiatement ouvert une cellule d'urgences médico-psychologique. Un psychiatre accompagne également les étudiants qui le souhaitent.
Le suspect a été mis en examen du chef « d’homicide volontaire par personne étant ou ayant été conjoint, concubin ou partenaire lié à la victime par un pacte civil de solidarité », a précisé le parquet de Bobigny.
En 2018, 121 femmes ont été tuées lors de violences conjugales, selon le décompte officiel du ministère de l'Intérieur.
« Pour la coupe du monde, un ami a proposé quatre fois le prix » : le petit business de la revente de gardes
Temps de travail des internes : le gouvernement rappelle à l’ordre les CHU
Les doyens veulent créer un « service médical à la Nation » pour les jeunes médecins, les juniors tiquent
Banderole sexiste à l'université de Tours : ouverture d'une enquête pénale