Un décret et un arrêté publiés au Journal officiel le 10 janvier ouvre la voie à de nouveaux terrains de stage pour les étudiants en médecine, pharmacie, odontologie et maïeutique. « Les services départementaux ou territoriaux d’incendie et de secours sont [désormais, NDLR] des structures susceptibles d’accueillir des stagiaires », lit-on. Ces structures comprennent notamment les casernes de sapeurs-pompiers.
Contacté, le président de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf), Jérémy Darenne, salue ce changement. « L’ouverture de terrains de stage est un bon moyen pour que les étudiants découvrent de nouveaux territoires, de nouveaux lieux de stage et modes d’exercices. En général, les stages réalisés dans des petits centres hospitaliers ou des petites structures sont souvent très appréciés par les étudiants car ils bénéficient d’un véritable encadrement pédagogique, ils ne sont pas là pour combler une lacune administrative ou paramédicale. »
Favoriser les installations
Pour l’étudiant en 4e année, cette dynamique devrait être poussée et consolidée car en plus d’augmenter les capacités de formation, ouvrir de nouveaux terrains de stage favorise les installations. « Actuellement, les étudiants font la plupart de leur stage au sein des CHU. Une fois interne, on leur demande d’aller travailler en libéral dans des territoires moins bien dotés alors qu’ils n’y ont jamais mis les pieds. Leur proposer de tels stages dès le début de leurs études est une façon de leur faire découvrir de nouveaux territoires », estime-t-il.
S’agissant des nouveaux terrains annoncés précédemment par arrêté, « nous allons évidemment avoir les mêmes points de vigilance que pour tout autre stage, avertit Jérémy Darenne. Il faut que ces stages bénéficient d’un encadrement correct et d’un intérêt pédagogique », résume-t-il.
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