Hors de question de se faire remplacer par des officinaux, clament des syndicats de pharmaciens hospitaliers et d'internes. Le ministère de la Santé doit en effet arbitrer prochainement afin de permettre aux officinaux (non titulaires du DES de pharmacie hospitalière) d'effectuer des remplacements en établissement de santé. Cette proposition a d'ailleurs été validée par la section H du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens, selon les organisations syndicales qui n'ont pas été consultées ni concertées par le ministère. Un courrier a été envoyé à la DGOS par les syndicats de pharmaciens et d'internes en pharmacie hospitalière. Le DES de pharmacie hospitalière correspond à quatre années supplémentaires d'études pendant l’internat et permet d’acquérir les connaissances spécifiques et l’expérience nécessaire à cette spécialité, relatent les pétitionnaires. C'est un retour en arrière et un risque pour les patients selon ces professionnels qui s'interrogent : « Plus tard, permettrons-nous à un médecin spécialisé d’être remplacé par un médecin qui n’a pas effectué la spécialisation ? »
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