Multiplication des clusters en milieu étudiant, le gouvernement appelle à la vigilance

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Publié le 14/09/2020

Crédit photo : Adobe Stock / poylock19

Alors qu’une partie des universités et écoles n’ont pas encore fait leur rentrée, certaines sont déjà obligées d’arrêter les cours en présentiel. La rentrée étudiante semble en effet être à l’origine de la naissance de plusieurs clusters de Covid-19.

Dimanche soir, l’ARS et la préfecture de Bretagne ont annoncé que 43 cas avaient été dépistés chez des étudiants en santé de Rennes 1. La faculté de médecine a donc décidé de suspendre ses cours en présentiel durant sept jours « pour l'ensemble des étudiants de deuxième et troisième années de médecine ». Les étudiants concernés auraient été contaminés « lors de soirées dans des débits de boisson », estime l'ARS, alors que l'université de Rennes-1 avait « strictement interdit toute soirée d'intégration ».

Contaminations lors de soirées

Un scénario qui semble se propager dans divers établissements d’enseignement supérieur. Ce lundi matin, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche a publié un communiqué pour alerter sur la situation. Il fait état, pour l’instant, d’une dizaine de clusters identifiés au sein d’établissements d’enseignement supérieur. Une contamination qui aurait lieu principalement en dehors des facs et écoles. « Les dernières données confirment que la multiplication de nouvelles contaminations est majoritairement liée à des rassemblements privés (soirées étudiantes, privatisations de bars…) associés à un relâchement des consignes sanitaires notamment des gestes barrières », souligne le communiqué. La ministre, Frédérique Vidal en appelle donc à « l’engagement collectif » et « la responsabilité individuelle » des étudiants. « Nous devons tous rester extrêmement vigilants et mobilisés comme nous l’avons été ces derniers mois. C’est un effort collectif et de tous les instants afin de contenir autant que possible la diffusion du virus. Ensemble, nous y parviendrons, j’en suis convaincue », ajoute-t-elle. Elle doit rencontrer l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur, dont les organisations étudiantes, afin de travailler à des solutions pour le déroulement de l’année universitaire.


Source : lequotidiendumedecin.fr