Faut-il parler d’épidémie de syphilis ? La fréquence de la maladie loin de s’éteindre progresse, notamment au sein de la communauté homosexuelle où sont concentrés 90 % des cas. En dépit des alertes, la situation serait loin d’être sous contrôle. La faute aux pouvoirs publics, dénonce le Dr Michel Janier lors d’une récente séance à l’Académie nationale de médecine. Parmi les décisions inopportunes, le spécialiste évoque la radiation hors de la nomenclature de l’examen à fond noir qui n’est donc plus remboursé. Cet examen certes n’était pas performant. Mais dans les premiers jours de l’infection, il autorisait une confirmation de diagnostic rapide alors que les examens sérologiques se positivent avec retard.
Suppression du Centre national de référence de la syphilis
Quant à la suppression en cours du Centre national de référence (CNR) de la syphilis, elle est justifiée par une volonté d’harmonisation. Désormais, toutes les maladies sexuellement transmissibles seraient regroupées dans un même CNR. Pour autant, cette initiative dissimule mal la volonté de réaliser des économies. Cette réunion des compétences devrait entraîner une réduction des crédits.
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