Jeudi dernier, un médecin anglais a été entendu devant une « Magistrate's Court » pour s'expliquer des 118 agressions à caractère sexuel qu'il aurait commises sur ses patients. C'est du moins ce que révèlent la BBC et le Guardian, sur leurs sites Internet respectifs.
Manish Shah, 47 ans, est accusé de 65 « agressions sexuelles avec pénétration » – une qualification différente du viol au Royaume-Uni, mais punie de la même peine d'emprisonnement à vie – et de 53 cas d'agressions sexuelles, dont une sur une jeune fille de moins de 13 ans.
Les faits se seraient produit de 2004 à 2013, au sein de son cabinet médical dans le quartier d'Havering, dans la banlieue est de Londres. Le praticien, qui a nié toutes les charges pesant sur lui, a été remis en liberté provisoire et reconvoqué le 27 septembre prochain devant la « Crown Court », l'équivalent britannique de la Cour d'assises.
Rayé des listes du NHS
Sa remise en liberté provisoire est accompagnée de plusieurs mesures. Le médecin n'a plus le droit de se rendre à son cabinet médical d'Havering, ni d'avoir des contacts avec ses patients ou avec son équipe. Il est également rayé des listes du National Health Service (NHS), le système public de santé au Royaume-Uni, et n'a plus le droit d'exercer la médecine.
Une enquête avait été ouverte sur ce médecin après que plusieurs personnes ont porté plainte auprès de la police en juillet et août 2013. Le Dr Shah, qui a également travaillé au planning familial, était diplômé depuis 1993. Jusqu'à récemment, il tenait aussi des consultations à mi-temps dans un cabinet de Southend-on-Sea, dans le comté d'Essex, à une quarantaine de kilomètres de la banlieue londonienne.
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