« En 2021, notre activité a quasiment retrouvé son niveau de 2019. Mais celle-ci aurait dû être plus importante encore car l'embauche dans les cabinets avait augmenté de 18 % entre 2020 et 2021, permettant de prendre en charge davantage de patients. Il y a eu encore des déprogrammations d'opérations chirurgicales dans les cliniques et des contraintes sanitaires comme le port du masque qui ont freiné les consultations. En 2022, nous pensons que notre activité va augmenter et c'est une nécessité car les besoins médicaux croissent. Il faudra aider les spécialistes à ouvrir des cabinets secondaires pour améliorer l'accès aux soins dans les zones déficitaires, mais aussi mieux encadrer l'activité des centres privés d'ophtalmologie. »
* Président du Syndicat national des ophtalmologistes de France (Snof)
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