Même si elle était prévue, la vague de délégations de tâches aux paramédicaux et aux pharmaciens n'a pas ravi les représentants de la profession médicale.
Les syndicats rappellent d'abord la place centrale du médecin et la nécessité d'un partage accru des informations, y compris avec les patients. MG France s'oppose à l'accès direct aux kinés pour la prise en charge des lombalgies aiguës. « Les patients doivent d'abord aller voir leur médecin généraliste traitant », insiste le syndicat. La FMF pointe le risque de conflit d’intérêts « pour le pharmacien qui prescrit les médicaments qu’il délivre ou le kinésithérapeute des séances de rééducation qu’il effectue ». Surtout, la question de la responsabilité médico-légale est posée. « Donner le diagnostic a un professionnel non-formé l’expose à prendre des responsabilités qui présentent des risques médico-légaux d’une part, et sans couverture assurantielle en cas de complications d’autre part, car ne faisant pas partie des autorisations d’activité réglementaires », alertait dès janvier la conférence nationale des URPS-ML.
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