La rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) des pharmaciens a été versée aux officinaux par l’assurance-maladie. D’un montant de 6 058 euros par officinal en moyenne (en hausse de 6 % sur un an), cette ROSP récompense presque exclusivement l’effort de substitution des pharmaciens sur les génériques.
La substitution a atteint en 2014 le taux de 85 % et a permis en 6 ou 7 ans d’économiser près de 10 milliards d’euros, souligne Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).
L’assurance-maladie en retard pour régler la note
De son côté, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) « salue une dynamique positive de la diversification de la rémunération » des officinaux. Pour elle, la progression des résultats obtenus sur la substitution « constitue un marqueur fort de la capacité de mobilisation des pharmaciens ».
Cette dynamique n’empêche pas la FSPF de déplorer « les retards répétés de l’assurance-maladie dans le paiement de cette rémunération », initialement prévue pour le début du mois de mars (mais payée fin avril). Les officinaux attendent d’autres versements sur objectifs relatifs à l’asthme et aux AVK. La FSPF prévient que si les délais annoncés ne sont pas respectés (paiement prévu vers le début juillet), elle n’hésitera pas à demander le paiement d’intérêts de retard, « dans le respect de la convention nationale pharmaceutique ».
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