"Nous pensons que Lille est une excellente candidature : c'est la ville européenne la plus proche de Londres où la qualité des scientifiques est reconnue et où il y a un pôle de compétitivité en santé". La ville de Martine Aubry a trouvé un nouveau supporter pour sa candidature à l'accueil de l'Agence européenne du médicament (EMA) qui doit quitter Londres dans la foulée du Brexit. Agnès Buzyn s'est déplacée sur place jeudi pour dire tout le bien qu'elle pense de la capitale des Hauts de France et pour annoncer dans la foulée une "task force" pour défendre cette candidature.
Alors qu'Amsterdam, Copenhague, Stockholm ou encore Barcelone sont également sur les rangs pour accueillir l'EMA, la ministre de la Santé a fait remarquer : "quasiment tous les pays européens ont souhaité présenter une candidature", mais "il y a très peu de villes avec cette expertise scientifique" et la proximité de Lille avec Londres "permettra aux agents de ne pas se sentir expatriés trop loin de leur base".
Cette "task force", qui a pour ambassadeur le Professeur Jean-Luc Harousseau, vise à coordonner les actions des différents intervenants et parties prenantes, "consolider le dossier" et "promouvoir la candidature au niveau des États européens", a expliqué la ministre qui était aux côtés de Martine Aubry, maire (PS) de Lille, et Xavier Bertrand, président (LR) du Conseil régional des Hauts-de-France.
Les candidatures sont reçues jusqu'au 30 juillet. La Commission européenne sera chargée de les évaluer d'ici au 30 septembre, en prenant compte de divers critères, allant de l'accessibilité du site aux perspectives d'emploi pour les conjoints des 900 employés et d'études pour leurs enfants. Le choix final reviendra aux États membres, qui seront libres de tenir compte ou non de cette évaluation lors d'un vote, qui doit avoir lieu, selon la ministre de la Santé, le 20 octobre.
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