Les opioïdes ont un intérêt majeur et incontestable dans la prise en charge de la douleur. En 2019, 11 millions de Français (17 %) étaient traités par opioïdes faibles, cependant moins consommés que les antalgiques non-opioïdes (paracétamol, aspirine, AINS). Le retrait du dextropropoxyphène en 2011 a été accompagné de l’augmentation de la consommation des autres opioïdes faibles, en particulier du tramadol. Ce dernier est devenu l’antalgique opioïde le plus consommé avec une augmentation de plus de 68 % entre 2006 et 2017, selon l'étude DANTE menée par l'ANSM en 2019. Bien que classés comme opioïdes faibles et facilement prescriptibles (renouvelables, ordonnances non sécurisées), ces médicaments peuvent induire des effets secondaires ou des phénomènes de dépendance. Le nombre d’hospitalisations liées à la consommation d’antalgiques opioïdes faibles et forts, obtenus sur prescription médicale, a augmenté de 167 % entre 2000 et 2017, passant de 15 à 40 hospitalisations pour un million d’habitants.
Opioïdes faibles : anges ou démons ?
Par
Publié le 14/01/2022
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Crédit photo : phanie
Christine Fallet
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du médecin
Article précédent
Lombalgie : stop à la démédicalisation !
Article suivant
Comment bien évaluer les douleurs chroniques chez l’enfant ?
Juguler les effets du Covid-19
Algies pelviennes chez l'adolescente
Les SMS du congrès de la SFETD
Des recommandations actualisées dans la migraine
Mésusage des gabapentinoïdes
Attention au paracétamol chez le sujet âgé
Gérer la douleur aux urgences
Lombalgie : stop à la démédicalisation !
Opioïdes faibles : anges ou démons ?
Comment bien évaluer les douleurs chroniques chez l’enfant ?
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
La myologie, vers une nouvelle spécialité transversale ?