Le comité pour l'évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) de l'Agence européenne des médicaments (EMA) a conclu vendredi qu'il n'existait pas de preuve scientifique en faveur d'une modification du risque d'entérocolite neutropénique chez les patients traités par le docétaxel dans le cadre d'une chimiothérapie. Le PRAC a formulé ces conclusions à l'issue de travaux menés en réaction à l'enquête demandée par l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
« Le risque d'entérocolite neutropénique survient chez un patient sur 1 000 en moyenne », rappelle le PRAC qui conclut que l'augmentation récente de cas constatée en France est due à une hausse de la vigilance des professionnels de santé. « L'évolution du nombre de cas en Europe n'a pas mis en évidence une augmentation de l'incidence des entérocolites neutropéniques », précisent les membres du comité.
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