Les thérapies ciblées peuvent retarder la cicatrisation des plaies chroniques, notamment celle des incisions chirurgicales, car elles interagissent avec la voie du VEGF, dont le rôle dans le processus de cicatrisation est central.
Utilisé dans le traitement des néoplasies thyroïdiennes ou rénales, le lenvatinib, inhibiteur des récepteurs tyrosine kinase des récepteurs de l’angiogenèse, est maintenant proposé en association dans le traitement d’autres cancers, comme le mélanome métastatique. Dans la base mondiale de pharmacovigilance, 84 cas de retard de cicatrisation sous lenvatinib ont été rapportés, 98 cas d’ulcérations cutanées et un cas de nécrose cutanée.
Des cas ont également été rapportés sous pembrolizumab, mais de manière moins fréquente. L’interruption temporaire du traitement est discutée chez les patients subissant une intervention chirurgicale majeure ou tant que la plaie n’est pas totalement cicatrisée. Une vigilance accrue est nécessaire chez ces patients.
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