Il n’existe pas de preuve soutenant que la vaccination contre le papillomavirus (HPV) puisse causer des syndromes de tachycardie orthostatique posturale ou des syndromes douloureux régionaux complexes, selon une réévaluation de l’agence européenne du médicament (EMA) qui en a communiqué les résultats vendredi. « Il n’y a donc pas de raison de modifier l’utilisation » des vaccins Cervarix et Gardasil, estime l’agence.
Le syndrome de tachycardie orthostatique posturale (augmentation du rythme cardiaque en position assise ou debout) et le syndrome douloureux régional complexe (caractérisé par des douleurs dans les membres) sont des signes cliniques qui peuvent s’additionner, ce qui complique parfois leur diagnostic. Les données suggèrent que ces syndromes sont présents chez environ 150 jeunes filles sur un million chaque année. La revue de la littérature menée par le comité de pharmacovigilance (PRAC) de l’EMA ne montre aucune preuve d’une prévalence plus importante de ces syndromes chez les filles vaccinées que chez les filles qui ne l’étaient pas. Ces conclusions ont été transmises au comité des médicaments à usage humain (CHMP) qui en a tiré les conclusions communiquées par l’EMA à la commission européenne à qui reviendra la décision finale.
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