Si la prévalence des apnées obstructives du sommeil (SAOS) est moindre chez les femmes avant la ménopause que chez les hommes, elle tend à fortement augmenter après la ménopause. Une femme ménopausée sur cinq a un index apnées-hypopnées de plus de 20 par heure, et une sur dix de plus de 30 par heure. Ce rôle protecteur des hormones féminines explique d’ailleurs probablement la fréquence du SAOS chez les femmes souffrant d’un syndrome des ovaires polykystiques.
L’expression phénotypique du SAOS chez la femme diffère de celle rapportée chez l’homme : peu de ronflements ou d’apnées, mais plus de fatigue, d’insomnies d’endormissement et de céphalées matinales. Les femmes présentent plus d’hypopnées et moins d’apnées, qui surviennent plus volontiers en sommeil paradoxal. Les comorbidités sont fréquentes : hypertension artérielle, dépression, et comme chez l’homme, syndrome métabolique. Il faut donc rechercher le SAOS plus systématiquement à la ménopause, notamment chez les femmes en surpoids.
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