Les drogues, qui sont des agents sympathomimétiques, sont des facteurs de risque cardiovasculaire. Les effets aigus de la cocaïne, qui expose notamment à un risque d’infarctus du myocarde (IDM) et de troubles du rythme, sont bien connus, alors que ceux liés au cannabis le sont moins. Pourtant, la consommation de cannabis est associée à une augmentation du score calcique, de la pression artérielle systolique (mais pas diastolique), du risque de syndrome coronaire aigu, d’accident vasculaire cérébral, de décès cardiovasculaire et d'augmentation de la mortalité totale. Aux États-Unis, on estime qu’un quart des IDM survenant avant l’âge de 45 ans seraient associés à la prise de cocaïne. Il faut donc penser à interroger les patients jeunes sur leur consommation de substances psychoactives, telles que la cocaïne, le cannabis, mais aussi les amphétamines, qui exposent elles aussi à un risque accru d’IDM et d’insuffisance cardiaque.
Cannabis : bad trip pour le coeur
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Publié le 04/03/2022
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Crédit photo : Phanie
Dr Isabelle Hoppenot
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Source : Le Quotidien du médecin
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