Les appareils de PPC permettent le télésuivi de l’observance des patients mais aussi celui des fuites et de l’index apnée-hypopnée (IAH) résiduel. La Société française de recherche et médecine du sommeil et la Société de pneumologie de langue française ont proposé un arbre décisionnel de gestion de ces données. « On pense naturellement que si le patient est très observant, qu’il a moins de fuites et un IAH plus faible, il sera mieux traité et en meilleure santé. Mais cela demande à être démontré et des études sur l’intérêt du télésuivi sont en cours » souligne le Dr Arnaud Prigent (Rennes).
Le télésuivi permet aussi de dépister des évènements notamment cardiovasculaires. Une étude récente a montré que l’apparition d’une respiration de Cheyne Stokes, détectée par télésuivi, était associée à des évènements cardiaques significatifs incidents.
Enfin ce suivi favorise le partage d’informations avec le patient et entre les différents intervenants, mais ces bénéfices doivent encore être démontrés cliniquement.
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