Face aux débats actuels autour de la fin de vie, la Société française de neurologie a conduit, avec l’aide d’autres sociétés savantes, une enquête pour mieux appréhender la façon dont la communauté neurologique est confrontée à ces questions. Résultat, 75 % des neurologues auraient déjà accompagné des patients en fin de vie et 56 % déjà pratiqué une sédation profonde et continue jusqu’au décès. De plus, plus de 50 % des répondants auraient déjà été sollicités pour une aide active à mourir – et 44 % vu leurs patients faire des démarches ou partir à l’étranger dans cet objectif. Si bien qu’au total, près de trois quarts des sondés rapportent avoir rencontré des situations de fin de vie les ayant questionnés sur le plan éthique. Or près de 30 % des spécialistes interrogés jugent n’avoir pas facilement accès aux soins palliatifs, et moins de 10 % estiment se sentir très bien formés en la matière.
D’après la session « La fin de vie en neurologie »
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