Face aux débats actuels autour de la fin de vie, la Société française de neurologie a conduit, avec l’aide d’autres sociétés savantes, une enquête pour mieux appréhender la façon dont la communauté neurologique est confrontée à ces questions. Résultat, 75 % des neurologues auraient déjà accompagné des patients en fin de vie et 56 % déjà pratiqué une sédation profonde et continue jusqu’au décès. De plus, plus de 50 % des répondants auraient déjà été sollicités pour une aide active à mourir – et 44 % vu leurs patients faire des démarches ou partir à l’étranger dans cet objectif. Si bien qu’au total, près de trois quarts des sondés rapportent avoir rencontré des situations de fin de vie les ayant questionnés sur le plan éthique. Or près de 30 % des spécialistes interrogés jugent n’avoir pas facilement accès aux soins palliatifs, et moins de 10 % estiment se sentir très bien formés en la matière.
D’après la session « La fin de vie en neurologie »
Article précédent
TDAH, des spécificités chez l’adulte
La neuroprotection, entre espoirs et déceptions
Alzheimer, déjà des recos pour cadrer l’utilisation de futurs anticorps anti-amyloïdes
Parkinson et mouvements anormaux : la chirurgie n’a pas dit son dernier mot
La neurologie, bonne candidate pour la téléconsultation ?
TDAH, des spécificités chez l’adulte
Les neurologues et la fin de vie
Guyane : circulation silencieuse du poliovirus, la couverture vaccinale insuffisante
La néphroprotection intrinsèque aux analogues de GLP-1 clarifiée
Choléra dans le monde : moins de cas, plus de décès et pénurie de vaccins, une situation « profondément préoccupante » pour l’OMS
Traitement de la dépendance aux opioïdes : une meilleure observance pour la méthadone