Twitter fait partie des réseaux sociaux comme Facebook ou le professionnel Linkedin mais il a ceci de différent qu’il s’agit d’un site de « microblogging ». Le lien social qu’on y développe, consiste à échanger des messages ne dépassant pas 140 caractères tout compris, les tweets.
Comment s’inscrire ?
Rien de plus simple. Surtout depuis la version française www.twitter.fr.
La page d’accueil vous y invite : Nouveau sur Twitter ? Inscrivez-vous. Un clic sur s’inscrire. On tape son nom complet, une adresse e-mail, un mot de passe et on clique sur « Créer un compte ». Twitter fait ses commentaires « ce nom a l’air bien », le pseudo est disponible, l’adresse a l’air bonne. On établit ensuite son profil avec son « vrai » nom, sa photo (ou un dessin ou une vignette), sa localisation, sa biographie express, etc. Profil à soigner pour attirer des abonnés. Reste à choisir les notifications (si l’on veut recevoir un message à chaque nouvel abonné), etc. Sur tous les smartphones, une simple connexion à Twitter permet de faire apparaître l’icône du petit oiseau bleu que l’on peut installer à l’écran et qui ouvre un accès direct à vos minimessages (mobile.twitter.com).
Vous faites maintenant partie des twittos. Même si vous n’avez pas encore parcouru la liste des twittos du monde de la santé établie par le Dr Éric Kelhetter*, généraliste à Strasbourg, Twitter va vous proposer de suivre des twittos qu’il a repérés en fonction de votre profil. Vous allez donc vous abonner. Et bientôt d’autres s’abonneront pour recevoir vos tweets. Twitter vous avertit par mail de vos nouveaux abonnés. C’est toujours gratifiant…
Tweeter
Votre premier tweet. Rien de plus simple. « Quoi de neuf ?», vous demande Twitter, après un clic sur la plume blanche sur fond bleu (en haut à droite). Vous avez 140 signes (espaces compris), autrement dit une ou deux phrases. C’est pourquoi les tweets renvoient souvent vers un lien (un copier coller à partir du Web que Twitter raccourcira automatiquement). Un clic sur Tweeter. Et c’est parti. Les tweets sont référencés sur Google. Mais comme il y en a beaucoup, la survie, c’est-à-dire la visibilité d’un minimessage sur les comptes Twitter ne dépasse pas quelques heures, voire beaucoup moins. Il n’est pas interdit de bisser. Pour jouer les prolongations, il faut être retweeter par d’autres. Et donc faire un bon tweet.
Une autre astuce est d’y ajouter des hashtag, c’est-à-dire des mots clés (mais ça compte dans les signes) comme esanté précédé du signe n seulement vos abonnés le recevront mais également tous ceux qui s’intéressent au sujet, augmentant d’autant votre audience. On peut aussi répondre directement à un autre twitto. Et même former un groupe de twittos où l’on reste entre soi : du SMS gratuit en quelque sorte.
À quoi ça sert pour un médecin ?
Les agences gouvernementales pensent que Twitter est un moyen de communication de masse pour des alertes sanitaires par exemple. Les instituts de recherche y voient une voie de recrutement pour des essais cliniques. À manier toutefois avec précaution. Tous sont là pour relayer leurs activités et leurs communiqués.
Les médecins ont d’autres préoccupations. Pour un jeune généraliste comme le Dr Éric Kelhetter, sur Twitter depuis deux ans, et par ailleurs créateur de la liste des twittos santé*, cette activité lui a fait connaître nombre de médecins qu’il n’aurait jamais rencontrés. « Sur Twitter, on ne se prend pas la tête, on se permet d’être plus cool que dans la vraie vie. Se faire accepter prend du temps, il faut établir sa e-réputation. Le groupe santé s’est développé ces 12 derniers mois », souligne-t-il.
Si Jacques Lucas, secrétaire général du Conseil national de l’ordre des médecins est sur twitter depuis un an, c’est dit-il parce qu’«il faut rendre compte de son mandat et utiliser les moyens modernes.» Il est satisfait d’avoir 760 twittos abonnés. Lui-même en suit 200. « Je ne tweete pas pendant mes consultations (il est cardiologue) d’où ma présence nocturne et de fin de semaine. Cela m’a permis de découvrir un milieu turbulent et contestataire qui offre une vision diversifiée des exercices professionnels. Et cela m’a donné envie de tenir un blog. »
*https://twitter.com/rter_K25/professionnels-de-sante/members
Voir aussi « Le Twitter Book » de Tim O’Reilly (1,5 million d’abonnés sur Twitter) et Sarah Milstein chez First Interactive, 9,95 euros.
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