Le ministère de la Santé a annoncé ce vendredi la révision des conditions d'éligibilité aux aides à l'installation des praticiens pour lutter contre les déserts médicaux.
Jusqu’à présent, seule la densité médicale était prise en compte (densité d'omnipraticiens hors MEP au moins inférieure de 30 % à la moyenne nationale).
Les territoires ouvrant droit à l'attribution d'aides à l'installation seront dorénavant définis en fonction de plusieurs nouveaux critères, indique le ministère de la Santé : les besoins de soins en fonction de l'âge des habitants, le temps d’accès par la route vers le médecin généraliste, le volume d’activité des praticiens ainsi que leur âge. L'objectif est d'anticiper les futurs départs à la retraite dans des territoires qui ne constituent pas à l’heure actuelle des déserts médicaux, mais dont la situation s’aggravera à terme.
Doublement de la population couverte par les aides
Les ARS pourront par ailleurs établir avec les professionnels de santé, les patients et les élus, une sélection supplémentaire de « territoires fragiles », ajoute Ségur.
Selon le ministère de la Santé, « cette nouvelle méthode permet de définir plus précisément les besoins de la population par territoire, et de réduire les inégalités d'accès aux soins sur le long terme ». La population couverte par ce dispositif devrait doubler : « plus de 12 millions de Français vivent dans des territoires qui seront concernés par les aides à l’installation des médecins », conclut le ministère.
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