« L'Amour et les Forêts » était présenté dans la section « Cannes Première », créée en 2021 comme une consolation pour des cinéastes reconnus dont le film n'a pas été pris en compétition. Valérie Donzelli l'a écrit avec Audrey Diwan (« l'Événement ») d'après le roman du même titre d'Éric Reinhardt, l'histoire d'une emprise, celle d'un homme possessif et dangereux sur une femme qui a besoin d'amour (Melvil Poupaud et Virginie Efira). Autre film présenté à Cannes, cette fois en Séance de minuit, et sorti mercredi, « Omar la Fraise », premier long métrage d'Elias Belkeddar (coscénariste d'« Athena »), qui réunit Reda Kateb et Benoît Magimel, un bandit à l'ancienne en cavale en Algérie qui a du mal à s'adapter à sa nouvelle vie, et son acolyte, plus ou moins bon conseiller.
Peu de concurrence parmi les nouveautés, si l'on excepte deux films qui ont un public déjà conquis, le nouveau Disney, « la Petite Sirène », de Rob Marshall avec Halle Berry, et « les Chevaliers du Zodiaque », adaptation live du manga et de la série animée du même nom, une saga qui devrait comporter six films.
À partir du 31 mai, on pourra découvrir « l'Île rouge », de Robin Campillo. Comme pour le mémorable « 120 Battements par minute », Grand Prix à Cannes, le réalisateur se sert de ses souvenirs (fils de militaire, il a vécu enfant sur une base de l'armée française à Madagascar) mais se défend de volonté autobiographique. Il évoque en tout cas autour d'un jeune garçon et de sa famille (la mère est jouée par Nadia Tereszkiewicz) un petit monde qui, en ce début des années 1970, vit les dernières illusions du colonialisme. Un monde vu surtout à travers l'imaginaire de l'enfant. Les anglophiles et admirateurs de Jim Broadbent, admiré notamment dans les films de Mike Leigh, s'intéresseront à « l'Improbable Voyage d'Harold Fry », de Hettie MacDonald, tiré d'un best-seller de Rachel Joyce : un retraité marche à travers l'Angleterre pour se rendre au chevet d'une vieille amie mourante...
Et si l'on hésite encore, on peut toujours aller revoir (ou voir) « le Mépris » de Jean-Luc Godard et « la Grande Bouffe » de Marco Ferreri, ressortis cette semaine pour, respectivement, leur 60e et 50e anniversaire.
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