A quelques jours du coup d’envoi du Tour de France, la pression monte pour les coureurs, qui doivent entre autres choses porter une attention particulière à leur alimentation. Pour pouvoir assurer une course de trois semaines, un cycliste consomme entre 6500 et 7500 kilocalories par jour. Comment faire, avec un tel niveau énergétique, pour varier l’alimentation, apporter tous les nutriments, protéines, glucides, vitamines nécessaires, sans lasser les coureurs ?
Autant de questions qui ont guidé les créateurs et acteurs de l’Espace Nutrition (Fleury Michon), qui accompagne l’équipe de coureurs Europcar depuis désormais cinq ans. Aux commandes de ce véhicule de 19 tonnes, véritable cuisine et salle à manger, deux cuisiniers (trois durant le Tour de France) accompagnent les sportifs sur les routes, 120 jours par an. Les menus sont validés par le Dr Patrick-Pierre Sabatier, expert en nutrition des sportifs. Objectif : proposer des menus adaptés à chaque profil de coureur pour chaque étape. Le programme nutritionnel est basé sur quatre principes : nutrition, récupération, plaisir et sécurité alimentaire ; tous incontournables pour allier performance, bien-être et santé. « Une bonne alimentation pour un cycliste de haut niveau, c’est une alimentation adaptée à l’effort du jour, explique Luc Bousseau, chef cuisinier de l’Espace Nutrition. C’est-à-dire 60 à 70 % de glucides déclinées de l’entrée au dessert pour ne pas lasser, du poisson un jour sur deux, des fruits et légumes à chaque repas, etc. » Gaufres de pommes de terre, desserts à base de semoule ou feuilletés, recettes de pâtes originales, sont autant de tactiques pour apporter les glucides nécessaires aux sportifs.
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