Dans les milieux défavorisés, on agit à court terme, ce qui place l’activité physique, gage de santé et de longévité, en position défavorable. Les adultes pratiquent moins d’activité physique de loisir en bas de l’échelle sociale, avec 26 % des femmes chez les plus modestes, contre 47 % dans les classes élevées, l’écart étant plus marqué chez elles. Et le phénomène se répercute chez leurs enfants : 47 % des filles adolescentes ne pratiquent aucune activité sportive. Ce chiffre reste intimement lié à la catégorie socio-professionnelle des parents et à l’appartenance du collège à une zone d’éducation prioritaire.
Mais l’activité physique, ce n’est pas que le sport, qui ne représente que 7 % des dépenses énergétiques quotidiennes. Le programme « Vivons en forme »*, s’est fixé comme objectif en 2012 d’encourager l’activité physique à l’école, sur un mode ludique, notamment durant la récréation des 6-11 ans. Dans les quartiers les plus sensibles, pour faciliter le mouvement spontané des enfants, 280 cours d’école seront réaménagées dans 55 villes, avec, par exemple, des marquages au sol. Et pour promouvoir l’activité physique sur le temps périscolaire, une formation de deux jours d’acteurs de terrain permettra d’encadrer les enfants. Le but ? Pratiquer 10 mn d’éveil musculaire le matin, 30 mn de jeu collectif à midi, avec des activités semi-dirigées comme le jeu de l’épervier, les sauts sur des anneaux dessinés au sol, et 10 mn de relaxation en fin de journée.
D’après le congrès national « Vivons en forme », Asnières-sur-Seine.
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