* Scénariste pour la télévision et le cinéma, Stefan Ahnhem est considéré, après trois best-sellers de la série Fabian Risk (« Hors cadre », « la Neuvième Tombe », « Moins 18° »), comme la nouvelle star de la galaxie scandinave. Son nouvel opus, « X raisons de mourir », se déroule dans la ville suédoise où il a grandi, toute proche du Danemark. Là où son héros est appelé après qu’une série de meurtres atroces ensanglantent le Danemark et la Suède. Mais sa fille est dans le coma, et il doit faire équipe avec une collègue alcoolique. (Albin Michel, 572 p., 22,90 €)
* Après trois enquêtes menées par le journaliste Paul Green (« L’Affaire Clara Miller », « la Forêt des disparus », « Méfiez-vous des anges »), Olivier Bal met en avant dans « Roches de sang » une nouvelle héroïne, inspectrice d’Europol, dont l’histoire personnelle croise son enquête sur un magnat serbe soupçonné d’extorsion et de corruption. Il a été retrouvé égorgé avec une inscription écrite en corse ; elle est née dans l'île de Beauté, qu’elle a quittée à 18 ans. À côté de cette femme rattrapée par son passé, deux frères qui s’aiment autant qu’ils se déchirent sont au cœur d’un roman qui est, finalement, l’histoire d’une rédemption impossible. (XO, 472 p., 21,90 €)
* Il est toujours intéressant d’ouvrir un livre qui est devenu un succès de Netflix ; c’est le cas de « la Petite Fille sous la neige » de Javier Castillo, un auteur connu en Espagne après deux romans, « la Chica de nieve » étant le premier à être traduit en français. On connaît l’histoire de cette enfant de 3 ans qui a disparu à New York pendant la parade de Thanksgiving de 1998 ; cinq ans plus tard ses parents reçoivent un enregistrement où ils voient leur fille jouer dans une pièce inconnue. Une jeune étudiante fait de cette affaire sa quête personnelle, remuant les démons de sa propre histoire. (Albin Michel, 380 p., 21,90 €)
* « Louve noire » est le deuxième volet d’une trilogie de l’écrivain et journaliste espagnol Juan Gomez-Jurado, une suite très attendue après « Reine rouge », prix du meilleur roman étranger à Cognac en 2022 (disponible chez Pocket). Cette fois, Antonia Scott – qui ne peut garder la tête claire que si elle imagine pendant trois minutes par jour comment se suicider ! – est chargée de retrouver la femme du trésorier d’un clan mafieux, qui s’est évaporée après que son mari a été assassiné ; de préférence avant la Louve noire, une dangereuse tueuse à gages à la solde de la mafia russe. (Fleuve, 472 p., 22,90 €)
* Amateurs de mystère à huis clos, ne manquez pas « L’Enigme de la stuga », de la Suédoise Camilla Grebe (« Un cri sous la glace », « le Journal de ma disparition », « l’Ombre de la baleine », « l’Archipel des larmes »), un thriller psychologique redoutablement efficace. Tout se noue lors d’une fête familiale organisée par une éditrice, compagne d’un auteur renommé et mère de jumeaux. Le cadavre de Bonnie, la meilleure amie des garçons, est retrouvé le lendemain dans la stuga, la dépendance où vivent les jumeaux ; la porte était fermée à clé de l’intérieur. (Calmann-Lévy, 476 p., 22,90 €)
* Quand il ne fait pas de chansons, Henri Loevenbruck écrit des livres entre thrillers, romans d’aventure et fantasy. Après trois « Enquêtes de Gabriel Joly » qui se déroulaient pendant la Révolution française, « les Disparus de Blackmore » nous conduit dans une île coupée du monde au large de Guernesey, au milieu des années 1920, où des meurtres et des disparitions sèment la terreur. Pour résoudre le mystère s’unissent et s’affrontent deux enquêteurs improbables : une scientifique cartésienne, la première femme diplômée de l’Institut de criminologie de Paris, et un Britannique qui se qualifie lui-même de « détective de l’étrange ». (XO, 516 p., 21,90 €)
* L’été signe le retour du commandant Martin Servaz, devenu un héros de cœur depuis que Bernard Minier l’a créé dans « Glacé » en 2011. Sa huitième aventure, « Un œil dans la nuit », a pour anti-héros un personnage aussi fascinant qu’inquiétant, un réalisateur de films d’horreur devenu culte, qui, du jour au lendemain, s’est reclu avec son épouse dans les Pyrénées. Alors même qu’une étudiante en cinéma parvient à obtenir une interview, un as des effets spéciaux, interné dans un hôpital psychiatrique, est retrouvé assassiné dans des circonstances dignes d’un film d’horreur. (XO, 496 p., 22,90 €)
* Bien que de nationalité britannique et reconnue mondialement pour sa série de romans noirs historiques, Robyn Young, devenue pour l’occasion Erin Young, situe « les Moissons », premier volet d’une série de thrillers contemporains, dans une petite ville de l’Iowa. Où plusieurs corps sont découverts dans un champ de maïs, qui présentent des morsures identiques. D’autant plus motivée que la première victime est une amie d’enfance, la responsable des enquêtes s’aperçoit que les pistes la conduisent au-delà d’un tueur en série et impliquent un géant de l’agro-alimentaire, avec des ramifications politiques et financières qui dépassent largement le Midwest. (Belfond, 460 p., 22,50 €)
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