C’est en 2008 que la boisson énergisante Redbull, à base de taurine, de caféine et de D-glucoronolactone, a finalement été autorisée à la vente par le ministère de l’Économie, avec l’aval du Premier ministre, François Fillon. Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, n’avait pas eu gain de cause, elle qui invoquait son interdiction « pour des raisons de santé publique » et « à titre de précaution » (le « Quotidien » du 21 avril 2008). Cette même année, à sa demande, un dispositif de surveillance des effets indésirables pouvant être liés aux boissons énergisantes est mis en place par l’Institut de veille sanitaire. Le relais de cette surveillance a été pris par l’Agence de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) en 2009, au titre de sa mission de nutrivigilance. Mais dès 1996, le Conseil supérieur d’hygiène publique de France s’inquiétait des effets de cette boisson. Saisie à plusieurs reprises depuis 2001, l’Agence sanitaire des aliments (AFSSA, ex-ANSES) a rendu plusieurs avis dans lesquels elle a considéré que la sécurité d’emploi n’était pas assurée. Les boissons dites énergisantes contiennent généralement des ingrédients supposés « stimulants » tels que la taurine, caféine, guarana, ginseng, vitamines...
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Publié le 11/06/2012
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9139
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