Un grand nombre de médicaments comme la prednisolone, l’hydrocortisone, la terbutaline ou encore l’insuline sont interdits aux sportifs de haut niveau compte tenu de leur potentiel dopant.
Leur prescription suppose que le médecin remplisse une demande d’autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) à l’aide du formulaire disponible sur le site de l’agence française de lutte contre le dopage (AFLD).
Ce formulaire doit être assorti des résultats d’examens qui appuient le diagnostic de tendinopathie ou de trouble asthmatique.
En 2013, l’AFLD a reçu 644 demandes d’AUT, soit une baisse d’un quart comparé à 2012. La procédure est mal connue des médecins puisque la moitié des demandes d’AUT de 2013 ont été refusées, dont une grande majorité pour cause de non-respect des critères d’autorisation. À cela il faut ajouter que, dans 16 % des cas, les sportifs et leurs médecins ont entamé des procédures d’AUT inutiles, car concernant un produit non-dopant.
La baisse des nombres de demande d’AUT masque une réalité dérangeante : Découragés par la complexité des procédures, de nombreux sportifs en proie aux douleurs ostéoarticulaires décident de recourir à l’automédication et vont ainsi grossir les rangs des dopés « malgré eux ».
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