* Au Palais Galliera, « Frida Kahlo, au-delà des apparences ». Frida Kahlo (1907-1954) affirme son identité et construit son image autour de sa mexicanité. « J’ai eu deux accidents graves dans ma vie, disait-elle. L’un dans lequel un tramway m’a renversée. L’autre, ce fut Diego. » Diego Rivera, son mari, célèbre muraliste mexicain avec qui elle aura une relation tumultueuse. À 18 ans, obligée d’arrêter ses études de médecine, elle décide d’être peintre, adopte le vêtement traditionnel, assume son handicap, peignant ses corsets et ses prothèses. Avec 200 objets de sa maison, la Casa Azul, on découvre son intimité, ses vêtements, ses opérations, ses expositions à New York et Paris, ses relations avec Marcel Duchamp, les surréalistes, André Breton. (Jusqu'au 5 mars, palaisgalliera.paris.fr)
* Au musée de Montmartre, « Fernande Olivier et Pablo Picasso, dans l’intimité du Bateau-Lavoir ». Compagne de Picasso de 1905 à 1911, modèle pour « les Demoiselles d’Avignon » et les sculptures « Tête de femme », Fernande Olivier, née Amélie Lang, est au cœur du cubisme au Bateau-Lavoir, cité d'artistes à Montmartre. Inspirée de ses livres « Souvenirs intimes. Écrits pour Picasso » (1988) et « Picasso et ses amis » (1933), l'exposition fait revivre en 80 œuvres ces années avec Max Jacob, Apollinaire, Marie Laurencin, Derain, Braque, Matisse... (Jusqu'au 19 février, museedemontmartre.fr)
* Au musée Maillol, « Hyperréalisme. Ceci n'est pas un corps ». Un titre en référence au tableau de Magritte « Ceci n’est pas une pipe », qui en représentait une. Un questionnement sur le rapport de l’art avec la réalité. Les 40 sculptures de George Segal, Ron Mueck, Maurizio Cattelan, Berlinde De Bruyckere, Duane Hanson… sont tellement plus vraies que nature qu’elles en deviennent étranges. (Jusqu'au 5 mars, museemaillol.com)
* Au musée d'Art et d'Histoire du judaïsme, « les Tribulations d'Erwin Blumenfeld, 1930-1950 ». Après une errance et des internements, le photographe juif berlinois s’impose avec sa créativité et est I'un des premiers à utiliser la photo couleur, dès les années 1940. Solarisation, réticulation, surimpression, jeux de lumière et de miroirs au service de la beauté de la femme, pour « Harper’s Bazaar » et « Vogue ». (Jusqu'au 5 mars, mahj.org).
* À la Fondation Henri Cartier-Bresson, réconciliation entre Cartier-Bresson, partisan du noir et blanc, et Martin Parr, avec ses couleurs « criardes », le premier opposé à l'entrée du second dans l’agence Magnum en 1989. Les photos de Cartier-Bresson pour le film « This is England » (1962) ne sont pas si éloignées de celles de Parr de « The Last Resort » (1986), sur les plages anglaises. (Jusqu'au 12 février, henricartierbresson.org).
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