* À Paris
Ouverture du nouveau parcours du Musée national de l’Histoire de l’immigration dans le Palais de la Porte Dorée, avec un récit chronologique et thématique de 1685 à nos jours : 11 dates clés, des documents d’archive, les recherches les plus récentes, les créations artistiques et des parcours de vie pour comprendre une part essentielle de l’identité française.
« Degas en noir et blanc. Dessins, estampes, Photographies » à la BNF, site Richelieu : Edgar Degas (1834-1917), ses eaux-fortes, monotypes, lavis d’aquatinte, photographies, mis en rapport avec ses dessins – « Si j’avais à refaire ma vie, je ne ferais que du noir et blanc » (jusqu’au 3 septembre). Illustration : « Cavaliers au bord d'un lac », Carnet de dessin N°1, 1859-1864.
« Graver la lumière. L’estampe en 100 chefs-d’œuvre. De Durer à Picasso » au musée Marmottan : la collection de gravures de la fondation suisse William Cuendet & Atelier de Saint-Prex, avec Rembrandt, Piranèse, Degas, Bonnard, Redon, Monet, Vallotton, et les héliogravures des photographes Paul Strand et Steichen (jusqu’au 17 septembre).
Pour les 50 ans du décès du peintre, « Picasso Célébration. La collection prend des couleurs ! », un nouveau parcours au musée Picasso, sous la direction artistique du couturier anglais Paul Smith (jusqu’au 27 août).
À la Monnaie de Paris, « L’argent dans l’art », histoire de la représentation de l’argent depuis la mythique pluie d’or de Zeus (jusqu’au 24 juillet).
Le romantisme se poursuit dans l’art contemporain. Poétique et étrange avec « Françoise Pétrovitch. Aimer. Rompre » au Musée de la Vie romantique (jusqu’au 10 septembre).
À la Fondation Cartier, Ron Mueck, sculpteur australien né en 1958 et installé en Angleterre, qui a acquis avec ses sculptures hyperréalistes une renommée internationale ; avec « Mass », les 100 gigantesques crânes humains, et « Baby », comme une icône religieuse, elles deviennent plus dynamiques avec une part de mystère (jusqu’au 5 novembre)
« Tu te souviendras de moi. Paroles et dessins des enfants de la maison d’Izieu, 1943-1944 », au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme : originaires de toute l’Europe, les 44 pensionnaires et 7 animateurs ont tous été raflés par Klaus Barbie le 6 avril 1944 ; la directrice, partie pour organiser leur dispersion, a préservé à son retour ce qu’elle pouvait (jusqu’au 23 juillet).
Photos avec « Frank Horvat. Paris, le monde, la mode » : après le Pakistan, l’Inde, la Jordanie et Paris, les photos de mode d’Horvat (1928-2020) des années 1950-1960 gagnent une réputation internationale avec l’émergence d’une nouvelle presse illustrée (jusqu’au 17 septembre). Et avec « Harry Gruyaert. La part des choses » au Bal, en couleurs et à la recherche de « l’émotion » dans les scènes de rue (jusqu’au 24 septembre). Photo Frank Horvat : Place de la Concorde, poiur « Jardin des modes », 1958.
En Région
* Au Château de Chantilly, « Ingres. L’artiste et ses peintres », 110 œuvres du maître (1780-1867), dont 9 tableaux qui ont été commandés ou ont appartenu aux princes d’Orléans (jusqu’au 1er octobre).
* Au Louvre-Lens, « Paysage. Fenêtre sur la nature » : un genre mineur au XVIIe, qui a depuis montré sa richesse et diversité, avec Canaletto, Hiroshige, Monet, Georgia O’Keeffe... ; de l’éphémère à une vision d’éternité (jusqu’au 27 août). Illustration : Frederic Edwin Church, « Tropical Landscape », vers 1855.
* Au Centre Pompidou-Metz, « La Répétition » : être artiste, c‘est aussi répéter, multiplier, accumuler, recommencer ; la modernité n’est pas que l’invention ou l’exception (jusqu’au 27 janvier).
* À La Piscine de Roubaix, « René Iché (1897-1954). L’art en lutte » : un corps-à-corps dans le combat, la résistance ou la défense d’une cause (jusqu’au 3 septembre).
* À Troyes, la nouvelle Cité du Vitrail, une histoire du vitrail, ancien et contemporain, civil et religieux.
* Au musée de la Grande Guerre à Meaux, « Infirmières. Héroïnes silencieuses de la Grande Guerre » : 12000 engagées, souvent bénévoles, au front et à l’arrière, premiers pas vers la reconnaissance d’un véritable métier (jusqu’au 31 décembre).
* Festival International des jardins au Domaine de Chaumont-sur-Loire : 18 jardins, 35 artistes internationaux résistent à l’anthropocène sans renoncer à l’esthétique (jusqu’au 5 novembre).
* Le Voyage à Nantes, 12e édition, un parcours sculpture en 70 étapes, installations, temporaires ou définitives de Johan Creten, Olaf Breuning, Thomas Houseago... (jusqu’au 3 septembre).
* La Collection Pinault est aux Roches Brunes à Dinard avec « Irving Penn. Portraits d’artistes » : un art du dépouillement qui révèle la psychologie des grands créateurs du siècle (jusqu’au 1er octobre). Et au Couvent des Jacobins à Rennes avec « Forever Sixties », la révolution visuelle du pop art des années 1960 (jusqu’au 10 septembre).
* Au musée des Beaux-Arts de Caen, « Sous le regard de la méduse. De la Grèce aux arts numériques », l’histoire de ce mythe depuis l’antiquité jusqu’à Freud, qui associera la décapitation du monstre à l’angoisse de castration (jusqu’au 17 septembre).
* Imagine la ville de demain pour la 7e édition d’Un été au Havre, avec la première édition de « Métamorphoses » (jusqu’au 17 septembre). Et au MuMa Le Havre, « Marquet en Normandie » : le « plein-airiste d’atelier » invente de sa fenêtre le paysage en surplomb (jusqu’au 24 septembre)
* Au musée de Pont-Aven, « Artistes voyageuses, l’appel des lointains (1880-1944) » : de l’Afrique à l’Orient, 40 artistes et photographes parcourent le monde (jusqu’au 5 novembre).
Légendes des illustrations :
– Edgar Degas, « Cavaliers au bord d'un lac », Carnet de dessin n°1, 1859-1864
– Frederic Edwin Church, « Tropical Landscape », vers 1855
– Frank Horvat, Place de la Concorde, pour « Jardin des modes », 1958
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série