* À Autun, la Quatrième Biennale, consacrée à l’art sacré, comme les précédentes : 14 sites dans la ville, avec 150 œuvres, évoquent l’immigration, de l’Exode de la Bible à aujourd’hui, avec William Kentridge, Ai Weiwei, Barthélémy Toguo (jusqu'au 3 août).
* À Lyon, au musée des Confluences, Marc Riboud, 100 photographies pour 100 ans : grand voyageur autour du monde, il est un témoin, en Inde, en Afrique, en Chine… (jusqu'au 31 décembre).
* À Évian, au Palais Lumière « Man Ray (1890-1976), Maître des Lumières » : le photographe dadaïste, surréaliste, très reconnu pour ses portraits et ses photos de mode, était aussi peintre, dessinateur, assembleur d’objets, sculpteur, écrivain et cinéaste (jusqu'au 5 novembre).
* À Grenoble, au musée de la ville, « Cy Twombly. Œuvres sur papier (1973-1977) » : l'artiste américain (1928-2011) s’installe à Rome en 1957 en quête de culture antique et associe dans ses dessins tremblés les formes les plus archaïques à celles de la modernité (jusqu'au 24 septembre). Illustration : « On Returning from Tonnicode », 1973.
* À L’Isle-sur-la-Sorgue, à la Villa Datris, « Mouvement et Lumière #2 », 81 œuvres d’art cinétique et d’op art des années 1950, avec Rafael Soto, Julio Le Parc, Olafur Eliason, Vasarely... (jusqu'au 1er novembre).
* À Aix-en-Provence, à l’Hôtel de Caumont-Centre d’art, « Max Ernst. Mondes magiques, Mondes libérés » : dada puis surréaliste, nourri de philosophie, psychanalyse, science et poésie, Max Ernst (1891-1976), ici en 120 œuvres, est surtout un artiste inspiré par la nature, le jeu, la magie et la liberté (jusqu'au 8 octobre). Au musée Granet, « Naples pour passion, chefs-d’œuvre de la collection De Vito », une quarantaine de tableaux de l’art napolitain du Seicento (jusqu'au 29 octobre).
* À Marseille, au Mucem, « Barvalo. Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs... » : pour les 10 ans du musée, en 200 œuvres, l’histoire et la richesse culturelle de ces populations nomades à travers l’Europe, dont certaines ont été victimes de l’Holocauste (jusqu’au 4 septembre). Au Centre de la Vieille Charité, « Baya, une héroïne algérienne de l’Art moderne » : de son vrai nom Fatma Haddad (1931-1998) et icône de la modernité dans son pays – « Je suis née artiste, c’est un don que Dieu m‘a fait », disait-elle (jusqu’au 24 septembre). Réouverture du Musée d’Art Contemporain, le MAC, après avoir fait voyager les collections dans différents lieux publics de la ville pendant les travaux : inauguration avec Paola Pivi, Italienne émigrée en Alaska, « It's not my job, it’s your job/Ce n’est pas mon travail, c’est votre travail », avec ses ours polaires colorés en rapport avec l’écologie, comme « Free Land Scape », œuvre imaginée pour le musée, un couloir en toile de jean (jusqu'au 6 août).
* À Hyères, la Villa Noailles fête ses 100 ans : conçue par l’architecte Mallet-Stevens pour Charles et Marie-Laure de Noailles, elle est devenue en 1996 un centre d’art contemporain et organise cette année de nombreux événements, dont l'exposition hors les murs sur Andrée Putman à Saint-Paul-de-Vence et une reconstitution du mobilier de la chambre d'ami conçu en 1925 par Sybold Van Ravesteyn (jusqu'au 14 janvier).
* À Porquerolles, à la Fondation Carmignac, « l’Île intérieure », immersion totale en 80 peintures, sculptures, vidéos en écho à la situation insulaire du lieu, avec Peter Doig, Roy Lichtenstein, Henri-Edmond Cross, Auguste Rodin, les photos de Darell Almond... (jusqu'au 5 novembre).
* À Saint-Paul-de-Vence, à la Fondation Maeght, « Jean-Paul Riopelle. Parfums d'ateliers » : l'artiste né à Montréal (1923-2002) entre le Québec et la France, sous le commissariat scientifique de sa fille ; peintures et collages mais aussi son bestiaire, ses tapisseries, ses inspirations nordiques et l’influence de Matisse (jusqu'au 12 novembre). À la Fondation CAB, « Andrée Putman et les créateurs du Mouvement Moderne » : grande figure du design (1925-2013), avec sa maison d’édition de meubles créée en 1978, elle redonne vie aux artistes des années 1920, Eileen Gray, Pierre Chareau, Mallet-Stevens, avant que ce dernier fonde son agence d’architecture (jusqu’au 29 octobre)
* En Arles, la 54e édition des Rencontres de la photographie (jusqu'au 24 septembre) : sous le titre « Un état de conscience », une exploration du territoire, de grands noms de la photographie, Lucien Clergue, Erwin Blumenfeld, Martine Franck et des films. À la Fondation Luma, « Constellation », avec 454 épreuves de l’Américaine Diane Arbus (1923-1971). Au musée Réattu, « Jacques Léonard. L’esprit nomade », photographe humaniste (1909-1994) qui a réalisé l'une des plus importantes collections sur la culture gitane (jusqu'au 1er octobre). Photo : Éric Tabuchi et Nelly Monnier, « Sainte-Marguerite-sur-Mer, Pays de Caux, 2017.
* À Montpellier, au musée Fabre, rétrospective Germaine Richier, organisée avec le Centre Pompidou : formée à l’École des Beaux-Arts de la ville, elle renouvelle la sculpture avec de nouveaux matériaux, des figures hybrides dans lesquelles elle intègre le monde vivant ; première artiste femme (1902-1959) exposée au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, en 1956 (jusqu'au 5 novembre).
* À Rodez, au musée qui porte le nom du peintre, « les Derniers Soulages », ses « Outrenoirs » brillants à la matière riche, témoins de sa forte énergie créatrice persistante (jusqu'au 7 janvier).
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