C’EST UNE ADOLESCENTE anglaise qui vit dans une cité avec sa mère et sa sur. Une fille de 15 ans en rupture d’école qui ne sait parler qu’en criant et en utilisant un langage ordurier. Son seul point d’attache, la danse, du genre hip-hop, à laquelle elle s’entraîne, seule, dans un appartement abandonné.
Elle pourrait être l’héroïne d’un film de Ken Loach, elle est celle du deuxième long métrage d’Andrea Arnold, remarquée avec son excellente première uvre, « Red Road ». Incarnée par une non professionnelle, Katie Jarvis, la jeune fille apparaît d’abord insupportable, même pour le spectateur, puis s’humanise dès lors qu’on l’aborde avec un peu de gentillesse. Ce sera le cas du copain de sa mère (Michael Fassbender, qui était Bobby Sands dans « Hunger »).
Le portrait et le réalisme social ne sont pas très originaux, mais le personnage et son interprète sont attachants. Présenté à Cannes, le film en est reparti avec le prix du jury.
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