* Le 19eLindwood Barclay est un thriller feel good : atteint de la maladie de Huntington, un quarantenaire, qui a fait fortune dans la tech après des années de vache maigre, veut se rapprocher des neuf enfants issus d’anciens dons de sperme. Or ils disparaissent l’un après l’autre. « D’origine inconnue » s’attache moins à l’aspect psychologique du sujet qu’à nous perdre de piste en piste. (Belfond, 492 p., 22,50 €)
* Faisant suite à « la Petite Ritournelle de l’horreur », qui clôturait la trilogie d’un duo d’enquêteurs aussi fameux qu’harmonieux, Cécile Cabanac met en scène, autour du thème de l’hérédité du Mal, un binôme que tout oppose face à deux cadavres, dont celui d’une flic. Les chapitres de « Chaos dans nos veines » font alterner l’enquête actuelle et celle menée depuis les années 1980 par cette collègue assassinée. (Fleuve, 460 p., 20,90 €)
* Après huit années d’existence dans le numérique, Chambre Noire s’expose en librairie avec L’Oiseau Noir éditions et un titre de Florian Dennisson déjà apprécié, « l’Oubliée ». Une jeune fille qui avait disparue onze ans auparavant est de retour ; un gendarme spécialiste du langage non verbal est chargé de retrouver le ravisseur et de sauver de potentielles autres victimes. (L’Oiseau Noir, 372 p., 19,99 €)
* Découverte en France en 1977 avec « la Nuit du renard », Mary Higgins Clark avait publié deux ans auparavant « la Maison du guet », le récit d’une mère accusée d’avoir assassiné ses deux premiers enfants. À la veille de sa mort en 2020 – et après plus de 150 millions d’exemplaires de sa trentaine de titres vendus –, elle travaillait avec Alafair Burke sur la suite de ce premier best-seller, « les Enfants du guet ». On y retrouve Mike et Melissa confrontés à leur passé, alors que la petite fille du mari de cette dernière disparaît. (Albin Michel, 326 p., 21,90 €)
* Santiago Gamboa est un écrivain et journaliste colombien retors et qui ne manque pas d’humour… noir. L’ironie est son arme, qu’il tourne contre lui dans « Colombian psycho », dans lequel un romancier nommé Santiago Gamboa devient le personnage d’une intrigue où il s’agit de remonter toute une chaîne de meurtres atroces. Un jeu de miroirs entre réalité et fiction, qui transforme le roman en une radiographie de la situation colombienne actuelle. (Métailié, 592 p., 23 €)
* Homme aux casquettes multiples, Marc Jolivet, qui a déjà publié huit ouvrages, se lance, avec « Tueur hors série », dans le roman noir. Il s’inspire des crimes commis par le Grêlé, un policier et ancien gendarme violeur et tueur en séri,e qui, dans les années 1980-1990, a sévi pendant 35 ans avant de se suicider. L’histoire est connue mais vaut la peine d’être relue, revisitée ici avec un humour digne des frères Coen. (Plon, 366 p., 21,90 €)
* La Suédoise Camilla Läckberg, qui s’est imposée sur la scène internationale grâce à son héroïne Erica Falck et à la série Fjällbacka (10 titres), poursuit sa collaboration avec le médiatique mentaliste Henrik Fexeus. Dans la foulée de « la Boîte à magie », « le Culte » confronte leurs avatars d’inspectrice et de mentaliste – aux multiples névroses ! – à l’enlèvement de plusieurs enfants. (Actes Sud, 716 p., 24,90 €)
* Marin Ledun est un romancier dont la plume vagabonde au gré de ses idées… d’homme engagé. Après s’être attaqué à l’industrie du tabac (« Leur Âme au diable »), il met en lumière dans « Free Queens » les pratiques d’industries brassicoles qui vendent le corps des femmes pour mieux écouler leurs produits. Le récit s’appuie sur des enquêtes effectuées en Afrique et particulièrement au Nigeria. Au cœur de l’intrigue, une journaliste française, aidée par un policier nigérian et guidée par les militantes de Free Queens, une ONG qui lutte pour le droit des femmes. Mieux qu’un polar, un roman noir qui démonte les vices de nos sociétés. Très noir. (Gallimard, 404 p., 21 €)
Surprise ! « Un chemin sans pardon » de Peter May, connu pour sa Trilogie écossaise (« L’île des chasseurs d’oiseaux », « l’Homme de Lewis », « le Braconnier du lac perdu »), pour sa Série chinoise et pour les enquêtes d’Enzo MacLeod, a été écrit il y a trente ans et repose sur une intrigue située en 1978 sur fond de guerre au Cambodge. On y trouve les figures qui hantent toute l’œuvre de l’auteur. (Rouergue, 544 p., 24,50 €)
* Karin Slaughter est l’auteure des séries « Grant County » et « Will Trent » et d’autres romans, dont « Son vrai visage » paru en 2018 et devenu une série Netflix. « La Secte des oubliées » reprend le personnage d’Andrea, chargée ici, en tant qu'US Marshal, de protéger une juge menacée de mort ; qui n’est autre que la mère de la jeune fille assassinée il y a quarante ans, Emily. Un va et vient passé-présent avec un seul objectif : démasquer le tueur. (Harper Collins, 598 p., 21,90 €)
* Un choc sous la voiture, le père et le fils vont voir et ne reviennent pas ; la mère descend à son tour, elle est poursuivie par un homme armé d’une hache, parvient à s’échapper ; quand la police arrive sur les lieux, il n’y a plus aucune trace de la voiture ni de l’accident. « La Lisière » de Niko Tackian (cocréateur de la série Alex Hugo avec Franck Thilliez) se déroule dans les monts d’Arrée bretons, avec une enquête aux confins de la réalité et du surnaturel. (Calmann-Lévy, 320 p., 19,90 €)
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