Les SMS du CFA 2023

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Publié le 26/05/2023
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L’allaitement maternel exclusif ne peut être considéré comme un facteur de protection de l’allergie aux protéines de lait de vache (APLV), la plupart des cas d’anaphylaxie survenant au moment du sevrage. Il est donc recommandé de proposer, surtout aux enfants à risque atopique, une introduction précoce et régulière du lait de vache dès les premiers jours de vie, à la cuillère ou à la seringue pour ne pas entraver la succion.

L’immunothérapie allergénique aux allergènes animaux reste controversée. Les extraits de chat pourraient avoir une efficacité, alors que celle des autres extraits animaux reste à démontrer.

Dans l’étude observationnelle Stratego, 68 % des patients ayant des allergies respiratoires ont reçu une prescription d’allergènes préparés spécifiquement pour un seul individu (APSI), plutôt que des comprimés. Les raisons du choix étaient : flexibilité de la posologie (34,8 %), comprimé non disponible (24,2 %), indication non couverte (17,4 %), coût (12,6 %), préférence du patient (9,7 %).

24 cas d’anaphylaxie à la banane ont été rapportés au réseau d’allergovigilance en 20 ans (de 2002 à 2022), avec une prédominance chez l’adulte (75 %) et des allergies croisées associées, mais la prévalence chez l’enfant atopique augmente.

Le dépistage préopératoire d’une sensibilisation aux métaux, lors de l’implantation de matériel orthopédique, est actuellement non recommandé systématiquement. Toutefois, la réalisation de tests épicutanés est possible, permettant au besoin d’indiquer des implants hypoallergéniques.

Les flushes à l’alcool induits par le dupilumab sont un effet indésirable rare (moins d’une dizaine de cas décrits). La présentation clinique est une atteinte du visage et du cou, survenant dans les minutes suivant la consommation et disparaissant dans les 30 minutes.

Dr Christine Fallet

Source : Le Quotidien du médecin