L’étude KEYNOTE-177 a randomisé 307 patients atteints de cancer colorectal (CCR) à micro-satellite instable (MSI) métastatique, pour recevoir en première intention soit du pembrolizumab (anti-PD1), soit la chimiothérapie par mFOLFOX6 ou FOLFIRI, associée ou non au bevacizumab ou au cetuximab. Après un suivi médian de 32,4 mois, la survie sans progression (SSP) atteint 16,5 mois sous pembrolizumab contre 8,2 mois sous chimiothérapie (HR = 0,60, p = 0,0002). Les taux de SSP à 12 et 24 mois étaient de 55,3 % et 48,3 % avec l'anti-PD1, versus 37,3 % et 18,6 % sous chimiothérapie. De plus, 43,8 % des patients sous pembrolizumab étaient en réponse objective (versus 33,1 %, p = 0,02375), et 11 % en réponse complète (versus 3,9 %). Après un suivi de 24 mois, 83 % des répondeurs au pembrolizumab, contre 35 % des répondeurs sous chimiothérapie, étaient toujours en réponse et ont interrompu le traitement. Moins d’évènements indésirables sévères (grade ≥ 3) étaient observés avec l'anti-PD1 (22 % versus 66 %).
Survie sans progression doublée dans les CCR MSI
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Publié le 16/07/2021
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44 % de patients répondeurs sous pembrolizumab
Crédit photo : phanie
Dr Maia Bovard Gouffrant
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Source : Le Quotidien du médecin
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