On doit au prix Nobel de médecine et de physiologie 2022, le Suédois Svante Pääbo, le séquençage du génome de l’Homme de Néandertal et de l’Homme de Denisova. Les travaux fondamentaux menés depuis montrent que certains de leurs gènes sont présents dans le génome humain actuel, mais pas dans toutes les régions du globe, et que certains sont impliqués dans des pathologies ou des aptitudes. Des chercheurs ont ainsi pu mettre en évidence le rôle d’ADN denosivien dans la capacité de résistance à l’hypoxie, qui caractérise les populations himalayennes. D’autres, l’implication de nouveaux gènes codant pour d’autres protéines de régulation des canaux sodiques dans le syndrome de Brugada. D’autres encore, l’association entre certains polymorphismes du chromosome 3, hérités de nos « ancêtres », dans la survenue de formes sévères de Covid-19.
Un peu de Néandertal en nous
Par
Publié le 29/02/2024
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Médecin
Article précédent
La tricuspide, valve de l’année
Article suivant
Les SMS du congrès SFC 2024
Troubles du rythme, SCA, IC : on avance
Sexe, drogues et SCA
Cœur et virus ne font pas bon ménage
La tricuspide, valve de l’année
Un peu de Néandertal en nous
Les SMS du congrès SFC 2024
La prescription d’antibiotiques en ville se stabilise
Le Parlement adopte une loi sur le repérage des troubles du neurodéveloppement
Chirurgie : les protocoles de lutte contre l’antibiorésistance restent mal appliqués, regrette l’Académie
L’orchestre symphonique des médecins de France donne un concert « émouvant » en hommage aux victimes du cancer du sein